Mort de deux personnes à l'arrivée de la Route du Rhum : les deux victimes sont deux hommes de 35 ans et 38 ans, selon le procureur
Selon les premiers éléments de l'enquête, la "vitesse excessive" est la piste privilégiée. Les neuf autres passagers de ce bateau sont choqués mais indemnes.
Les deux personnes qui sont mortes mercredi 16 novembre lors du retournement d'un bateau à l'arrivée de la Route du Rhum, à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, sont deux hommes âgés de 35 ans et 38 ans, annonce à France Inter le procureur de la République de Pointe-à-Pitre Patrick Déjardin. L'un d'eux, François Naveilhan, était originaire de Nice : il avait travaillé au club de football de l'OGC Nice pendant huit ans, rapporte France Bleu Azur, avant de rejoindre la Bretagne.
"Les victimes sont deux hommes de 35 ans et 38 ans qui étaient employés par la société organisatrice", explique-t-il. "Il était aux alentours de cinq heures du matin [heure locale], à quelques centaines de mètres de l'arrivée".
Le procureur de la République décrit "une myriade d'embarcations se faufilant dans les minutes qui ont précédé le passage de la ligne d'arrivée". C'est à ce moment-là que "cette embarcation s'est couchée et a pris l'eau".
Sur les onze personnes à bord, "deux d'entre elles étaient coincées sous l'habitacle", ajoute-t-il. "Le bateau sur lequel ils étaient portait le drapeau rouge de l'organisation".
Les neuf autres passagers sont indemnes
Le président du conseil régional de Guadeloupe, Ary Chalus, exprime mercredi 16 novembre, dans un communiqué, "son effroi", après la mort de deux membres de l'organisation lors du retournement d'un bateau suiveur à quelques centaines de mètres de l'arrivée de la Route du Rhum. "Ensemble nous sommes solidaires face à cette douloureuse épreuve", écrit-il, adressant ses "sincères condoléances aux familles des victimes".
Selon les informations de Guadeloupe la 1ère, les neuf autres passagers de ce bateau, choqués mais indemnes, ont été auditionnés une première fois mercredi 16 novembre par les gendarmes de la brigade nautique de Petit-Pérou. Ce bateau avait été affrété par le conseil régional pour accueillir des journalistes et des personnalités lors de plusieurs arrivées.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la "vitesse excessive lors d'un croisement de sillage" est l'une des thèses privilégiées par les enquêteurs. Le bateau, déséquilibré, a alors chaviré.
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