Route du rhum 2022 : Charles Caudrelier et François Gabart dans un mouchoir de poche, Armel Le Cléac'h est reparti
Un duel se profile pour s'adjuger cette 12e édition de la Route du rhum. Après le retrait de sa pénalité initialement infligée pour départ anticipé, Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) s'est fait rejoindre en tête de la course par François Gabart (SVR Lazartigue), dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 novembre. 2 milles séparaient les deux hommes au pointage de 8h, au classement. En Ultim 32/23, le podium est complété par Thomas Coville (Sodebo), quand le vainqueur de la Route du rhum 2018, Francis Joyon (IDEC Sport), occupe la quatrième position.
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Armel Le Cléac'h est reparti
Si Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) a abandonné tout espoir de victoire après la casse de sa dérive et son escale forcée à Lorient jeudi, une équipe de 20 personnes s'est affairée pour permettre au vainqueur du Vendée Globe 2016/2017 de répartir samedi à 12h30. "Le bon flux de Sud - Est dans le golfe de Gascogne devrait permettre au skipper (...) d’aller rapidement à la rencontre du front qu’il devra lui aussi négocier dès la nuit prochaine avant de pouvoir tourner ses étraves et mettre le cap sur Pointe à Pitre", ont expliqué les organisateurs.
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"Il y a quatre ans, ça c’était mal terminé et on avait perdu un bateau", analysait Le Cléac'h, vendredi soir. "Là, nous sommes toujours en course, certains n’ont pas eu cette chance et je vais y aller. Ça fait partie du sport, de participer et de terminer si on peut. Terminer, de la meilleure manière possible, diminuerait la déception actuelle".
Sur les 138 skippers qui ont pris le départ à Saint-Malo, ils ne sont plus que 129 en course après neuf abandons. Le dernier en date est celui de Jonas Gerckens (Volvo) en Class40 vendredi soir, à cause de symptômes grippaux, du déchirement de sa voile J1 et du dysfonctionnement de son pilote automatique.
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"J’aurais pu passer au-delà de mon état de santé, mais je ne me sentais plus sécurisé avec une voile J1 approximativement sécurisée et qui aurait pu se dérouler lors de la traversée du prochain gros front. Dans ce cas, la situation aurait pu être bien plus grave pour mon bateau et pour moi-même. Sans compter le dysfonctionnement de mon pilote automatique qui ne me permettait plus d’assurer ma sécurité minimum", a expliqué le Belge, qui est attendu à Lorient dans les prochaines heures.
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