Route du Rhum : des sponsors intéressés par l’image écologique de la voile
Alors que la Route du rhum débutera dimanche 4 novembre, les sponsors qui équipent les skippers sont intéressés par la dimension écologique de la voile.
Des bateaux, et des marins qui s’apprêtent à partir à l’aventure et la foule. Pendant dix jours, les quais de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) attirent deux millions de visiteurs, venus admirer les voiliers qui s’élanceront sur la Route du Rhum dimanche 4 novembre. Cet événement attire les sponsors. Certains sont prêts à dépenser jusqu’à 10 millions d’euros pour construire un bateau et payer le skipper ainsi que son équipe, pour une durée de cinq ans. Certains ont même investi depuis près de deux décennies.
Les skippers ne sont pas dupes
C’est le cas de Sodebo, une entreprise agroalimentaire qui accompagne l’un des skippers les plus titrés du circuit : Thomas Coville. Les performances de ce dernier ont aidé la marque à se diversifier. Comme à chaque départ de course, la marque dispose d’un stand sur les quais. Elle y propose sandwichs, pâtes, salades ou pizzas et a dépêché sur place son directeur de la communication. Pour lui, la voile n’est pas utilisée comme "caution écologique." Charal, qui sponsorise le skipper Jérémie Beyou, tient le même discours. La voile comme caution écologique ? Les skippers ne sont pas dupes et le disent avec plus ou moins de diplomatie.
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