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Route du Rhum : sa participation menacée, François Gabart "n’ose pas imaginer" son trimaran rester à quai

Le skipper français pourrait être empêché de prendre part à la prochaine Route du Rhum, en raison d'un désaccord autour de la non-conformité de son trimaran aux règles de sécurité.

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France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 25/03/2022 17:26

Temps de lecture : 2min

Le navigateur français François Gabart, le 20 septembre 2021. (MAXPPP)

La participation de François Gabart à la prochaine édition de la Route du Rhum semble compromise. Le skipper français n'est, vendredi 25 mars, toujours pas sur les listes de la prochaine édition de la Route du Rhum (départ le 6 novembre), dont la date limite d'inscription est établie au 31 mars. La raison ? La classe Ultim (la catégorie des plus grands multicoques) a refusé de valider la conformité de son trimaran SVR-Lazartigue, en raison d'une mesure de sécurité à bord qui ne serait pas remplie. Une décision que François Gabart estime injuste.

Franceinfo:sport : À cinq jours de la clôture des inscriptions, votre bateau n'est pas aux normes. Comment en êtes-vous arrivé là ?

François Gabart : C'est assez incompréhensible au vu de ce qu'il s'est passé ces dernières années. Avec mon équipe, nous avons lancé la construction du bateau il y a plus de trois ans. Dans le cadre du fonctionnement de la classe Ultim, son comité de surveillance, ainsi qu'un membre de la fédération française de voile, sont venus contrôler notre bateau pendant la construction pour vérifier s'il était bien conforme à la philosophie des règles.

Mais il y a eu des discussions sur le sujet ?

Pendant des années, il n'y a pas eu de discussions, ni d'interprétations. Les choses paraissaient claires. Et là, cet hiver, on revient quelque part sur l'interprétation de ces règles de sécurité. Je trouve ça profondément injuste.

Et s'il n'y a pas d'accord trouvé, que va-t-il se passer ?

C'est difficile de prévoir la suite de cette crise s'il n'y a pas de convergence ou d'accord trouvé. Malheureusement, ce sera probablement néfaste pour tout le monde. Je n'ose pas imaginer le trimaran SVR-Lazartigue rester à quai ces prochains mois. Ça me parait injuste pour l'équipe et mon sponsor. Ce dernier a investi des sommes considérables en 2021 pour s'inscrire dans ce projet de la classe Ultim. Les répercussions peuvent aussi être négatives pour l'ensemble de notre sport.