: Vidéo François Gabart, le navigateur écolo qui veut réduire son impact sur l'environnement
Pratiquer la course au large, un sport de haut niveau, avec le plus faible impact possible sur l'environnement, c'est ce qu'essaient de faire les skippers François Gabart et Gwénolé Gahinet. Brut les a suivis sur le trimaran Macif. Ils racontent.
"On essaie d'avoir un impact le plus faible possible." Voici la règle de base pour le navigateur François Gabart et son coéquipier Gwénolé Gahinet. "On arrive à tourner autour de la planète juste en se servant du vent", précise-t-il.
Naviguer léger
"Quand on essaie de faire de la course au large, qu'on essaie d'aller le plus vite possible, il faut être léger", explique François Gabart. Pour ce faire, il faut respecter quelques règles de base comme amener le moins de gasoil possible à bord du bateau, dans le but de produire une autre énergie, plus propre.
Par exemple, le bateau de François Gabart est équipé de panneaux solaires. "Plus on arrive à trouver des énergies renouvelables, plus, sur les courses longues, on est plus rapides", explique-t-il. Concernant la nourriture, le ravitaillement ou encore les vêtements, François Gabart se veut "minimaliste" et prend ce qui est le plus important avec lui. De plus, l'utilisation de plastique à usage unique est diminuée le plus possible. Et son coéquipier Gwénolé Gahinet l'encourage dans ce sens : "On va essayer de faire des efforts sur notre mode de vie donc réduire nos déchets, essayer de manger végétarien, cultiver des graines germées, des champignons…"
François Gabart et son coéquipier veulent donc expérimenter au maximum des solutions, qui mises bout à bout, réduisent leur impact sur l'environnement. "On ne prétend pas être parfaits mais on essaie de progresser et d'aller dans le bon sens", conclut Gwénolé Gahinet.
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