Voile - Thomas Coville : "Ce Pro Sailing Tour possède tous les bons ingrédients pour fonctionner !"
Upswing Prod avec la classe Océan Fifty ont décidé de créer un nouveau rendez-vous nautique, le Pro Sailing Tour, auquel participe Thomas Coville.
À l'initiative d'Upswing Prod avec la classe Océan Fifty, un nouveau rendez-vous nautique a vu le jour : le Pro Sailing Tour. Il se déroule sur 4 mois, de mai à août, avec des périodes de course de 4 jours dans 5 villes étapes (Brest, La Rochelle, Las Palmas, Marseille et Toulon), alternant un off-shore de 24 heures et des courses en rade. Le but, faire connaître davantage au grand public ces trimarans de 15 mètres très spectaculaires.
Thomas Coville est embarqué comme équipier en tant que régleur sur le trimaran Leyton avec le marin anglais Sam Goodchild, qui est son équipier sur le maxi trimaran Sodebo 4. Il nous livre ses premières impressions sur le Pro Sailing Tour, au retour de la dernière régate, qu’il vient de remporter avec Sam Goodchild.
Après le Trophée Jules Verne, vous voici embarqué dans une nouvelle aventure sur ce Pro SailingTour ?
Thomas Coville : "Je suis sélectionné par Sam Goodchild, je saurai en fin de journée, en débrief, si je suis gardé par l’équipe mais j’espère bien être à La Rochelle la semaine prochaine. C’est un travail avec toute une partie de l’équipe qui se connaît bien. Avec Sam et François (Morvan), mes deux coéquipiers sur Sodebo, on navigue depuis quelques années ensemble et c’est toujours agréable d’avoir de nouvelles expériences et de continuer d’approfondir, d’avoir une culture et des expériences communes."
Que pensez-vous de ce nouveau format de course, qui n’est pas sans rappeler les Grands Prix Orma des années 1990/2000 ?
TC : "C’est un très bon format global, l’organisateur a trouvé le bon compromis entre l’off-shore et les régates en rade pour le public. Tout est dans la bonne mesure, par rapport au public et aux invités qu’on peut avoir à bord lors des régates. L’Océan Fifty est une classe intéressante, car elle a su maîtriser la technique afin que ces bateaux ne soient pas trop technologiques. Ça reste des bateaux sains, marins et qui offrent d’un point de vue financier une véritable ouverture. Le programme est aussi alléchant, Brest, La Rochelle, Les Canaries, Toulon, Marseille…On voit aussi de nouvelles têtes qui arrivent et ça fait un très bon tremplin pour de jeunes coureurs. Le niveau est très homogène sportivement, il y a tous les ingrédients pour que tout marche bien."
Parallèlement vous préparez une nouvelle campagne de tour autour du monde, pouvez-vous comparer ces deux mondes ?
TC : "On remet à l’eau la semaine prochaine notre maxi trimaran Sodebo 4.
Mais là ça n’a rien à voir, ici à Brest on est vraiment dans de la régate en flotte avec des bateaux très aboutis, techniquement très simples, pour autant avec beaucoup de mise au point car la voile reste un sport technique. Nous, au contraire dans le trophée Jules Verne, on évolue dans un registre beaucoup plus pionnier, autour de l’architecture (nos bateaux sont deux fois plus grands 32 mètres, un Océan Fifty est un cinquante pieds donc 15 mètres 25). On est des pionniers car on navigue autour de la planète et on est rentrés dans cette ère du vol dans l’atmosphère avec un bateau. C’est un registre différent. Mais, justement, il y a de la place pour tout le monde. Dans mon team Sodebo on a de l’olympisme avec Quentin Delapierre, du Figaro, avec Corentin Horeau de l’ultime, de l’Océan Fifty. Notre sport, la voile, est un vivier très éclectique et on se nourrit tous les uns des autres."
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