Transat Jacques-Vabre : cap sur Bahia toutes voiles dehors
La treizième transat en double entre Le Havre (Seine-Maritime) et Salvador de Bahia (Brésil) a débuté ce dimanche 5 novembre. De nombreux passionnés ont assisté au départ.
À l'unisson, toutes catégories confondues, 35 bateaux s'élancent sur la transat Jacques Vabre à l'assaut de l'Atlantique avec un même cap : le Brésil. Sur les falaises qui entourent Le Havre (Seine-Maritime), une petite foule de passionnés n'en perd pas une miette. Les navigateurs doivent gérer le stress du départ, où se mêlent des préoccupations techniques et d'autres tout simplement plus sentimentales. "Il faut bien penser à tout parce que, sur un bateau, tout peut s'emmêler", confie Jean-Pierre Dick, skipper Saint Michel-Virbac, avant le départ. "Je cherche mes parents", déclare Yann Eliès, son coéquipier, en scrutant la foule.
Des bateaux plus rapides
L'impatience se fait malgré tout sentir pour ceux qui répondent aujourd'hui à l'appel du grand large. "On va pouvoir faire exprimer le potentiel du bateau. Ça va être assez ouvert, mais assez viril quand même. Il va falloir être combatifs et solidaires tous les deux", poursuit Yann Eliès. Thomas Coville, lui, n'en revient toujours pas de pouvoir désormais traverser l'Atlantique en une semaine. "Je me revois petit garçon où, finalement, une transat c'était trois semaines. On a la jouissance de cette génération bénie des dieux qui vit cette rupture technologique. Et ça me fait toujours rêver", constate avec joie le skipper Sodebo.
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