Transat Jacques Vabre : la foule au rendez-vous

Surtout ne pas oublier le parapluie. Précaution essentielle pour ce jour de départ de la Transat Jacques Vabre. Un temps d’automne, mais pas de quoi rebuter les passionnés. Un à un, les bateaux quittent le quai. À bord, des skippers qui piaffent d’impatience avant le départ. "On est hyper contents, combattifs, envie d’en découdre", confie Jean-Pierre Dick, skipper Saint-Michel-Virbac. "Mais on reste assez humble aussi par rapport à l’océan qui est grand."

"La page blanche et la voile, c’est la même chose"

Sous le regard de l’écrivain Érik Orsenna, très inspiré. "La page blanche et la voile, c’est la même chose", explique-t-il. "On hisse la voile, on écrit sur la page blanche. On trace un chemin qui va disparaître après nous. Donc, on raconte une histoire. Donc, on développe un rêve. Ces gens-là sont des rêveurs actifs. Moi, je suis un rêveur sédentaire." Un dernier au revoir à la foule qui, en chœur, souhaite bon vent aux skippers.