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Jacques Vabre:Roucayrol/Riffet chavirent

Lalou à l'eau ! Lalou Roucayrol et Mayeul Riffet, qui participaient à la Transat Jacques Vabre (TJV) à bord d'un trimaran de la classe Multi50, ont chaviré dimanche soir au large du Portugal mais sont sains et saufs. A 22h58 heure française dimanche, la direction de course de la TJV a reçu un appel de Yann Eliès, co-skipper d'un autre Multi50 (FenêtréA-Cardinal), pour l'informer que le bateau de Roucayrol/Riffet, Arkema-Région Aquitaine, venait de se retourner.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Quelques minutes plus tard, à 23h04 (22H04 GMT) Riffet appelait la  direction de course avec un téléphone satellite pour lui confirmer le chavirage  et préciser que tout allait bien à bord du trimaran retourné. Le multicoque, un plan Neyhousser/Verdier long de 15,24 m, se situe à 210  milles (environ 390 km) dans l'ouest de Cascais. Roucayrol, 49 ans, et Riffet, 36 ans, ont enfilé leur combinaison de survie  et sont au sec à l'intérieur du bateau, a précisé leur équipe dans un  communiqué. Ils réfléchissent à la meilleure manière d'organiser le sauvetage  et, "pour l'heure", n'envisagent pas de quitter le bateau. 

Au sec à l'intérieur du bateau

Grâce à la balise Argos du bord, la direction de course peut suivre leur  dérive et les conditions météo sur zone permettent d'envisager un remorquage. Un autre Multi50 de la TJV, celui de Loïc Féquet/Loïc Escoffier (Maître  Jacques), avait été victime d'une fortune de mer (étrave d'un flotteur brisée)  samedi et avait dû abandonner. Il reste encore 4 Multi50 dans la course et lors de leur chavirage,  Roucayrol/Riffet occupaient la 2e place de leur classe, à 11 milles derrière  Yves Le Blévec/Kito de Pavant (Actual). Avec ce même Arkema-Région Aquitaine mais en équipage, Roucayrol a remporté  la Route des Princes en juin dernier.

"Tout va bien"

"Tout va bien", a confié Lalou Roucayrol. "Nous n’avons rien physiquement, et disposons d’eau et de nourriture dans la trappe de survie. La structure du bateau (bras et flotteurs) est intègre, même si nous ne savons pas ce qu’il se passe sous l’eau. Nous avons perdu les masques de plongée et ne savons donc pas dans quel état est le gréement du bateau. Nous attendons désormais un remorqueur, et verrons ainsi ce que nous pouvons faire. Soit nous essaierons de le remettre à l’endroit en pleine mer, soit nous le remorquerons à l’envers vers les côtes portugaises".

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