Transat Jacques Vabre : Maxi Banque Populaire XI accroît son avance, les Imoca patientent toujours au Havre
Classement inchangé pour les Ultim lancés dans la Transat Jacques Vabre. Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse (Maxi Banque Populaire XI) conservent leur avance, samedi 4 novembre, devant Maxi Edmond de Rothschild de Charles Caudrelier et Erwan Israël, et SVR-Lazartigue de François Gabart et Tom Laperche. Leur stratégie du contournement de Madère, mise en place jeudi 2 novembre, s'avère toujours payante pour le binôme, qui a même accru son avance à la faveur de conditions météo idéales, loin des côtes françaises balayées par la tempête Ciaran.
"On a bien pu se reposer cette nuit, confiait Sébastien Josse, sur Banque Populaire XI, lors de la vacation de samedi matin. La mer était plus maniable et avec Armel, on aborde ça comme depuis le début, en mode performance, les deux sur le pont à exploiter tout ce qui est possible. On sait que ça ne dure normalement pas trente heures et ça vaut le coup de s’arracher". "Leur positionnement les a sans doute favorisés, mais ils ont été impressionnants. A nous maintenant de les impressionner", répondait quant à lui François Gabart.
Samedi, Banque Populaire XI devançait de 98,9 milles nautiques (183,1 km) Edmond de Rothschild et de 160 nm (296,4 km) SVR-Lazartigue. Le passage du Pot au noir, zone de convergence intertropicale renommée pour ses conditions hasardeuses, est prévu dès samedi en direction des îles Sao Pedro et Sao Paulo, au Cap-Vert. S'il "semble assez peu actif aujourd’hui", d'après Christian Dumard, le météorologue de la course, "il y a de bonnes chances que les premiers passent assez facilement. Ça pourrait être plus compliqué pour les retardataires, notamment Sodebo Ultim 3 et Actual Ultim 3."
Une vision que partage Charles Caudrelier : "Il vaut mieux passer de jour qu’en fin de journée, quand le ciel se charge et les grains se forment. On connait tous les mêmes recettes, le bon point d’entrée, le timing, le fait de naviguer devant les rideaux de pluie plutôt que derrière où il n’y a plus de vent... Mais ça n’empêche que c’est très aléatoire. Tu peux le traverser en quelques heures ou rester collé sous un nuage." Si les Ultim filent vers la Martinique comme prévu, le reste de la flotte est toujours à quai, au Havre pour les Imoca, à Lorient pour les Ocean Fifty et les Class40, en raison de la succession des tempêtes Ciaran et Domingos.
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