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Vendée Globe : Javier Sanso sain et sauf après avoir chaviré

Le navigateur espagnol, qui se trouvait à l'ouest de Madère, a pu être hélitreuillé. Mais d'autres concurrents sont encore en difficulté.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le skipper espagnol Javier Sanso, avant le départ du Vendée Globe, le 10 novembre 2012 aux Sables-d'Olonne. (CHESNOT / SIPA)

La fin du Vendée Globe est laborieuse pour les derniers skippers encore en mer. Une semaine après l'arrivée du vainqueur, François Gabart (Macif), le skipper espagnol Javier Sanso (Acciona) a chaviré, dimanche, à la mi-journée. Il a été secouru par un hélicoptère, qui l'a trouvé sain et sauf sur son canot de sauvetage, dans la nuit de dimanche 3 à lundi 4 février, selon le site du Vendée Globe.

Le voilier Acciona, qui occupait la 9e position de la course (sur 12 concurrents), se trouvait alors à 500 milles à l'ouest de Madère et 360 milles au sud de Sao Miguel (Açores), et naviguait au près dans un vent de nord-est de 15 nœuds environ. Un avion de survol a d'abord constaté que Javier Sanso était à bord de son radeau de survie, faisant des signaux à la main et des signaux de fumée à côté de son bateau chaviré. Un hélicoptère a décollé de Tercera (Açores) peu avant 19 heures pour récupérer le skipper vers 23h40.

Voie d'eau pour Tanguy de Lamotte

Quelques heures auparavant, dans la nuit de samedi à dimanche, le voilier Initiatives Cœur de Tanguy de Lamotte, qui pointait en 11e position, avait heurté un objet flottant non identifié (Ofni). "Le safran tribord, qui était déjà endommagé, est désormais cassé. Mais surtout, la dérive bâbord serait gravement touchée", a déclaré l'équipe du skipper qui se trouvait, au moment de l'accident, à 475 milles au sud-ouest du Cap Vert. L'incident a entraîné une voie d'eau dans le voilier de Lamotte, qui "cherche activement une solution pour pouvoir continuer la course". Au moment de son accident, Tanguy de Lamotte était encore à plus de 2600 milles de l'arrivée.

Un troisième navigateur, le Franco-italien Alessandro di Benedetto, 12e et dernier de la course, à plus de 3300 milles de l'arrivée, n'est pas non plus à la fête. Une partie des voiles de son bateau, Team Plastique, sont désormais inutilisables, les réparations qu'il a tentées n'ayant pas tenu, ce qui devrait sérieusement le ralentir.

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