Le point Vendée Globe : Le Cléac'h et Thomson au ralenti
Armel Le Cléac’h et Alex Thomson restent empêtrés au large des côtes brésiliennes, et ne bénéficient pas de conditions climatiques optimales pour avancer. Le vent de Nord-Est ne permet pas une vitesse très élevée, à peine dix noeuds. Alors que les skippers s’apprêtent à célébrer leur deuxième mois en mer, ce sont bien les deux meneurs de la course qui sont en ce moment… les plus lents de la flotte ! Le Cléac’h n’a en effet parcouru que 169 milles dans les dernières 24 heures, contre 239 pour Thomson, qui revient désormais à 134 milles du leader. Un alizé est attendu en début de soirée, et devrait permettre aux deux skippers de retrouver de la vitesse.
Un ralentissement qui fait la bonne affaire du troisième larron de la bande, Jérémie Beyou. Le skipper de Maître CoQ se trouve à 580 milles d’Alex Thomson, mais lui a déjà repris 70 milles dans la nuit. Il bénéficie pour l’instant de meilleures conditions, à l’inverse de ses deux leaders.
Eliès à toute vitesse
Deux autres navigateurs voient eux-aussi leur Vendée Globe ralenti, si ce n’est même mis sur pause : Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean), lanterne rouge de la flotte, a été contraint de s’arrêter en Tasmanie vers 2h30 du matin pour vérifier son gréement. Conrad Colman (Foresight Natural Energy) connaît lui des soucis, mais sans besoin de s’arrêter pour l’instant. Autre déveine pour le Suisse Alan Roura, qui a réussi à maîtriser la casse de son safran, suite à une collision avec un OFNI subie dans la nuit. Le skipper est parvenu à sécuriser son bateau, et gérer la voie d’eau qui s’était créée à l’arrière de son bateau.
Yann Eliès revient à toute vitesse sur le quatrième de la flotte, qui n’est autre que Jean-Pierre Dick (St Michel-Virbac). Le Finistérien a été le plus rapide des six premiers bateaux ces dernières 24 heures.
Louis Burton (Bureau Vallée) devrait quant à lui profiter de conditions bien plus clémentes, et devrait passer le Cap Horn dans la matinée.
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