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Stamm dans le creux de la vague

Une procédure a été ouverte par le Comité de course du Vendée Globe pour savoir si Bernard Stamm a demandé de l'assistance lors de ses escales, ce qui est formellement interdit par le règlement de cette course en solitaire. Joint ce dimanche par le PC course, le navigateur suisse dément formellement cette accusation.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Le skipper de Cheminées Poujoulat avait jeté l'ancre à deux  reprises (dans les îles Auckland, puis à Dunedin pour réparer les hydrogénérateurs de son bateau, et il semblerait que le Comité de course suspecte une demande d'assistance de la part de Stamm. "J'ai envoyé mon rapport au jury, maintenant on va le laisser faire son  travail", a-t-il indiqué, précisant n'avoir "à aucun moment  (...) demandé de l'assistance", et avoir "agi pour mettre le bateau en sécurité. On en  reparlera une fois que le jury aura pris sa décision".  "Je suis plutôt confiant, a-t-il ajouté, je pense avoir agi dans le bon sens, mais c'est toujours compliqué", a-t-il admis. Après avoir quitté Dunedin vendredi, le marin suisse a depuis repris la course.

Une bonne moyenne

"Ça se passe plutôt bien, il y a 200 mètres de visibilité, je suis dans le  brouillard mais les conditions sont bonnes, a indiqué le skipper qui pointe à la 10e place du classement (sur les 13 concurrents encore en lice. "La mer est rangée dans le bon sens et il y a un bon vent. Ça glisse, ça fait du bien. L'hydrogénérateur de bâbord charge à bloc mais celui de tribord, celui qui a  'merdé', recharge moins bien. Mais à cette vitesse-là c'est suffisant pour charger les batteries", a déclaré Stamm dont le monocoque file à une vitesse constante de 19 noeuds. Il a par ailleurs précisé qu'il avait de nouveau de nouveau perdu sa colonne de winch.

"En bonne voie"

"Je suis vert, a-t-il dit. Après 50 jours en mer, j'aspire à pouvoir régater, pouvoir quitter mon chantier. Ce n'est pas encore tout à fait le cas mais je suis en bonne voie", a encore estimé Stamm. "De toute façon, je suis condamné à aller vite car c’est quand je vais vite que je peux recharger mes batteries, et la vie est beaucoup plus simple, a-t-il poursuivi. Car quand j’étais arrêté, j’avais une vision à deux heures, j’étais incapable de dire ce qui allait se passer au-delà de deux heures. C’était super usant. Il y a toujours le moyen de jeter l’éponge et d’appeler au secours mais ce n’est pas le but du jeu", a ajouté Stamm.

La position des 13 concurrents du Vendée Globe

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