Vendée Globe 2024 : au lendemain du départ, le favori Charlie Dalin prend la tête de la course

Le skipper de Macif a pris la tête du classement provisoire lundi, devant Sébastien Simon et Sam Goodchild.
Article rédigé par Apolline Merle
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'Imoca MACIF de Charlie Dalin, un des favoris à la victoire, prend le large après le départ donné aux Sables-d'Olonne, dimanche. (LOIC VENANCE / AFP)

Il lui aura fallu 24 heures pour prendre les devants. Charlie Dalin (Macif), favori de cette 10e édition du Vendée Globe, a pris la tête du classement provisoire à l'aube, lundi 11 novembre, et la conservait au pointage de 19 heures. Le skippeur, dauphin de Yannick Bestaven (Maître Coq) il y a quatre ans, a bien manœuvré pour devancer ses concurrents, qui le talonnent toutefois. Au lendemain du départ, ils sont encore tous dans un mouchoir de poche.

Aux avant-postes, derrière Charlie Dalin, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) et Sam Goodchild (Vulnérable) pointent respectivement à la deuxième (+21.01 nm) et troisième place (+22.29 nm), soit à une quarantaine de kilomètres du leader. "On est très proches les uns des autres, il y a eu des croisements super chauds dans la nuit", a confirmé Samantha Davies (Initiatives-Coeur), actuellement 25e (+85.51 nm). Paul Meilhat (Biotherm), qui avait démarré le Vendée Globe en tête, est redescendu à la 11e place (+57.72 nm).

Jérémie Beyou signe une belle remontée

La bonne opération du jour revient à Jérémie Beyou (Charal), l'un des skippeurs qui pourrait créer la surprise sur cette édition, qui a effectué une belle remontée en s'emparant de la quatrième place (+ 31.71 nm). Le skippeur a en effet connu un retard au démarrage, pointant à la 29e position dimanche, avant de bien se replacer derrière le trio de tête.

En milieu de flotte, deux skippers ont déjà signalés des avaries à bord. Annoncé comme l'un des favoris, l'Allemand Boris Herrmann (Malizia), 5e de la dernière édition, a fait état d'un problème de vérin. De son côté, le Néo-Zélandais Conrad Colman, 17e, a évoqué un "black-out électrique" après des débuts déjà mouvementés la veille en raison d'un bout coincé dans l'hélice du moteur survenu à quelques minutes seulement du départ.

Cette nuit, les navigateurs en solitaire vont rentrer dans le vif du sujet alors qu'ils vont passer le Cap Finisterre (pointe nord-ouest de l’Espagne.). "C’est la première zone sportive de la course, souligne Basile Rochut, consultant météo du Vendée Globe. Au moment de son passage, le vent sera fort avec 30 nœuds et des rafales à 40 nœuds".

Comprenez : la nuit sera engagée pour la flotte. L'objectif sera donc pour eux de passer sans encombre afin de continuer la descente de l’Atlantique sans avarie. "Les vents seront forts mais cela ne devrait durer qu’un temps relativement court, a expliqué le Britannique Sam Goodchild lundi matin. Nous ne devons rien faire de stupide ici pour être sûrs de rester dans la course."

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