Vendée Globe : "50 jours, ça se sent", "tout le monde est usé", confie le skipper Yoann Richomme

Le réveillon de Yoann Richomme, actuellement deuxième de la course, a notamment été perturbé par une mauvaise météo au large du Brésil.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)

"J'ai eu beaucoup de mal à dormir dernièrement. J'ai dormi trois, quatre heures. C'est usant. Le niveau d'énergie de tout le monde est bas, tout le monde est usé, les marins et les bateaux. 50 jours, ça se sent" affirme mercredi 1er janvier 2025, le navigateur français Yoann Richomme.

Actuellement deuxième de la course du Vendée Globe, derrière le skipper Charlie Dalin, le navigateur évoque des "journées difficiles", qui font "seize à dix-sept heures" à cause des fuseaux horaires changeants. "Par exemple, à l'ouest du Brésil, on fait quasiment un demi-fuseau, voire un fuseau horaire par jour", précise le skipper français.

"Plus ça se termine vite, mieux c'est"

Yoann Richomme dit avoir passé un réveillon du nouvel an compliqué : "J'ai eu une nuit très active, car on est dans une zone compliquée météorologiquement en face du Brésil, je n'ai pas passé un très bon réveillon". "On est pris par la course, on est en permanence sur les fichiers météo, sur les bonnes trajectoires, les bons choix de voile", confie le Lorientais de 41 ans.

Après 50 jours passés en mer, le skipper attend d'avoir "une petite opportunité" pour remonter sur le meneur du classement, Charlie Dalin, "qui s'est un peu échappé ces deux derniers jours, ce qui est un peu frustrant", explique Yoann Richomme, alors qu'il se trouve en ce moment à environ 180 kilomètres de Charlie Dalin.

Pour le skipper, qui participe pour la première fois au Vendée Globe "plus ça se termine vite, mieux c'est". Le 23 décembre dernier, Yoann Richomme avait battu un record en passant le cap Horn à 43 jours 11 heures et 25 minutes, soit un nouveau temps de référence dans la course du Vendée Globe.

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