Vendée Globe : Alex Thomson toujours en tête, Jérémie Beyou passe sa première nuit sans encombre
Le Britannique Alex Thomson (Hugo Boss) reste toujours en tête de la neuvième édition du Vendée Globe, mercredi au pointage de 9h00, alors que les bateaux se rapprochent de l'Equateur. Il va d'ailleurs franchir la latitude 0 et passer dans l’hémisphère sud, là où les anticyclones et les dépressions tournent à l’envers. Il est toujours suivi par le Gallois, Thomas Ruyant (LinkedOut), qui continue de se rapprocher, et du Français Charlie Dalin (APIVIA).
"Entre le nord du Brésil et le golfe de Guinée, les six premiers bateaux ont certes un peu ralenti, voyant les speedomètres chuter autour des 10 nœuds, mais pour l'heure, la traversée de la zone de convergence intertropicale semble se dérouler sans trop de tracas", relatent les organisateurs mercredi matin, faisant état de températures autour des 30 degrés. "J’ai un petit ventilo. Et mon autre truc magique, c’est un brumisateur rechargeable que je remplis avec l’eau du dessalinisateur", raconte Charlie Dalin qui apprécie particulièrement cette navigation sous la chaleur des tropiques.
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D’Alex Thomson à Benjamin Dutreux, ils sont une petite dizaine à naviguer ce matin à la lisière ou à l’intérieur de la zone de convergence intertropicale. Trouver la bonne configuration de voiles dans ce vent changeant n’est pas une mince affaire et l’on imagine certains marins particulièrement attentifs à ne pas faire d’erreur. De la 6e à la 8e place, trois bateaux se livrent actuellement une belle bataille : Bureau Vallée 2 (Louis Burton réalise une très belle course en dépit de sa pénalité de 5 heures effectuée au large du Portugal), SeaExplorer – Yacht Club de Monaco et Initiatives – Cœur.
Jérémie Beyou de retour
La flotte est revenue à 32 bateaux après le retour en course mardi en fin de journée de Jérémie Beyou, qui avait dû faire demi-tour pour revenir aux Sables d'Olonne pour réparer après des avaries. Le Français a passé sa première nuit sans encombre et se trouve dans le Golfe de Gascogne, où il se dirige vers un nouveau front. "J'y vais sur la pointe des pieds avec le matériel, j'ai fait un peu de sud pour éviter de prendre trop de vent avec l'arrivée du front", a expliqué le skippeur finistérien qui "veut faire les choses bien".
"Ça fait très bizarre, j'ai l'habitude d'avoir des concurrents autour de moi et là, on ne peut pas appeler ça une course pour l'instant. (...) Maintenant, il faut que je fasse mon bout de chemin seul. C'est aussi un chemin introspectif", explique-t-il.
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