Vendée Globe : après un mois de course, Charlie Dalin file en tête à un "rythme de croisière"... Suivez la position des bateaux en direct

Voilà plus de 30 jours que les skippeurs du Vendée Globe sont en mer, en lutte contre le chronomètre pour boucler le plus rapidement ce tour du monde en solitaire sans escale ni assistance. Une course au large toujours dominée par Charlie Dalin (Macif), mercredi 11 décembre, qui ne cesse de faire croître son avance depuis l'entrée dans les mers du Sud. Le Havrais compte 325,99 milles nautiques (mn) d'avance sur Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), toujours deuxième malgré la casse de son foil tribord quatre jours auparavant, mais qui voit Yoann Richomme (Paprec Arkéa) se rapprocher à une soixantaine de nm.

La recette du leader ? "Vivre au jour le jour, en suivant ma routine : régler le bateau, changer les voiles, météo, vérifier le bateau, manger, dormir, et on recommence", témoigne-t-il sur le site de l'organisation. "Tout va bien, j'ai trouvé mon rythme de croisière, même si les derniers jours, les dernières semaines ont été assez éprouvantes", témoigne le deuxième de l'édition précédente qui colle toujours aux temps de passage d'Armel Le Cléac'h en 2016-2017, et de son record dans l'épreuve.

Jean Le Cam, "malin" doyen

Après l'Indien, Charlie Dalin et ses plus proches poursuivants vont véritablement s'attaquer au Pacifique après avoir passé la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande. "Pour l'instant je ne perds pas trop de temps là-dessus, je suis concentré sur mon tronçon actuel qui lui est plutôt calé, on verra pour la suite en temps et en heure", balaye le vainqueur de la transat Jacques-Vabre en 2019. 

Plus de 2 600 nm derrière, Jean Le Cam (Tout commence en Finistère-Armor Lux) s'est détaché en tête de la flotte des bateaux à dérive (sans foils) en optant pour une route plus au nord plus longue mais moins agitée. "C'est un grand malin, il a tout compris Jean !", lâche Guirec Soudée (Freelance.com) au départ de son premier Vendée Globe, contre six pour le "roi Jean". Une expérience précieuse dans ces mers exigeantes, d'autant plus un mois après avoir quitté la terre ferme.