Vendée Globe : dans les coulisses des conditions de vie extrêmes des skippers
C'est toujours Armel Le Cléac'h et Alex Thomson qui sont en tête au sud de la Nouvelle-Zélande. Ils sont à mi-parcours et parfois en difficulté face aux éléments.
C'est une vague idée de leur quotidien : une nuée d'aperçus de ce que réserve l'océan Indien. Lorsqu'au rythme des paquets de mer, la météo joue avec les nerfs des navigateurs du Vendée Globe. Tout ça quelque part dans l'hémisphère sud au nord de l'Antarctique au cœur de ce que l'on surnomme les 40e rugissants. Après plus de 34 jours de mer, Armel Le Cléac'h est toujours en tête de cet escadron de solitaires. Le Breton a déjà bouclé plus de la moitié du trajet.
Faire face aux difficultés
Il est en ce moment au sud de la Nouvelle-Zélande, juste devant le Gallois Alex Thomson, mais très loin devant le dernier Sébastien Destremau, à peine au cap de Bonne Espérance, 12 000 km derrière et englué dans une zone sans vent. Sept des 29 marins au départ ont déjà dû abandonner. Ceux qui restent font face aux difficultés. Atelier bricolage pour Thomas Ruyant qui a dû combler une voie d'eau. Éric Bellion a dans ses mains une partie de son gouvernail qu'il a dû changer. Cent fois il a voulu abandonner, mais il n'a jamais baissé les bras. Un quotidien de galérien au cœur d'un monde inhospitalier.
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