Vendée Globe : immersion avec les skippeurs à la veille du départ
Un homme et un bateau face aux éléments, la tension est en train de monter à la veille du départ du Vendée Globe. Ce tour du monde à la voile n'a lieu que tous les quatre ans. Une course en solitaire qui suscite beaucoup d'admiration.
Une météo exceptionnelle et des centaines de milliers de visiteurs aux Sables-d'Olonne (Vendée), mais ce samedi 5 novembre, la plupart doivent regarder les bateaux de loin. Le ponton est réservé aux préparateurs alors il reste une solution. Pour une vingtaine d'euros, les touristes ont le droit d'observer de près les IMOCA, ces bateaux de plus de 18 mètres sur lesquels embarqueront demain les skippers du Vendée Globe.
Le courage d'avouer leur peur
"Le courage qu'ont ces hommes tous seuls sur un bateau !", s'exclame un homme admiratif. Face à un tel engouement, les loups de mer restent un peu en retrait. "Demain ça va être compliqué avec les derniers au revoir à la famille", explique Yann Éliès, skipper participant à la course. Certains ont aussi le courage d'avouer leur peur comme Jean-Pierre Dick, pourtant marin chevronné. Il fera face demain à son quatrième Vendée Globe. En fait, tous ont désormais hâte d'en découdre et de se confronter les uns aux autres mais surtout aux éléments.
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