Vendée Globe : Sébastien Simon grappille un peu de son retard sur le leader du classement Charlie Dalin... Suivez la position des bateaux en direct

Le skippeur du Groupe Dubreuil navigue, dimanche, dans les Cinquantièmes Hurlants, une zone où la température de l'eau est proche de zéro.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 2min
Le skippeur Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) lors d'entraînements vers les Sables-d'Olonne (Vendée), le 4 septembre 2024. (MARTIN VIEZZER / GROUPE DUBREUIL / ALEA)

Toujours en tête du Vendée Globe, Charlie Dalin (Macif) a vu son premier poursuivant, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), réduire un peu de son retard pour pointer, dimanche 8 décembre matin à 272 milles nautiques. Le leader, qui a mis la barre en direction du cap Leeuwin en Australie, s'est légèrement éloigné ces dernières heures de la zone d'exclusion arctique (ZEA), qu'il longeait jusque-là et que les 38 concurrents ont interdiction de pénétrer pour éviter les icebergs.

Son dauphin évolue, pour sa part, dans les Cinquantièmes Hurlants, à l'Est des Iles Kerguelen, une zone où la température de l'eau est actuellement à deux degrés Celsius, proche du point de congélation. Derrière, parmi les huit poursuivants au classement qui ont majoritairement choisi une option nord plus longue mais moins risquée, on maintient globalement un tempo élevé. Le troisième Yoann Richomme (Paprec Arkéa), à 545 mn de Dalin, et le quatrième Thomas Ruyant (Vulnerable), à 655 mn, ont légèrement perdu sur la tête, le cinquième Jérémie Beyou (Charal) a repris à l'inverse 94 mn sur le leader pendant la nuit et pointe à 932 mn.

Nicolas Lunven, le plus rapide sur les dernières 24 heures

Sur les dernières 24 heures, le bateau le plus rapide a été celui de Nicolas Lunven (Holcim - PRB). SIl s'est emparé de la sixième place, aux dépens du Britannique Sam Goodchild (Vulnerable), pour pointer à 946 mn du leader.

La plupart des concurrents qui naviguent désormais auprès de la ZEA sont directement confrontés au froid à bord car seul un quart des bateaux engagés dans cette 10e édition disposent du chauffage à bord, un vrai plus. Ce n'est pas le cas d'Antoine Cornic (Human Immobilier), 31e, à plus de 3.000 milles de Dalin. "À l’intérieur du bateau, ça ruisselle d’humidité. Les vêtements et le duvet collent. (...) Je comprends pourquoi les IMOCA les plus récents ont des cockpits entièrement fermés. Moi, j'ai un bateau à l'ancienne et pour me préserver, je n'ai pas d'autre choix que de vivre beaucoup à l'intérieur", a expliqué le skippeur samedi.

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