Vendée Globe : Yoann Richomme et Charlie Dalin dans un mouchoir de poche... Suivez la position des skippeurs en direct

La lutte fait rage en tête du Vendée Globe. Alors qu'ils mènent la flotte depuis le 21 décembre, Yoann Richomme (Paprec Arkea) et Charlie Dalin (Macif) ne parviennent pas à se détacher l'un de l'autre. En avance de 55 milles nautiques sur son dauphin, il y a 24 heures, Yoann Richomme ne compte plus que 1,81 milles nautiques (soit environ 3 km) d'avance sur son rival havrais, lundi 30 décembre, au pointage de 15 heures.

Actuellement au large du Brésil, les deux hommes de tête pourraient également voir revenir Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) dans le match. Handicapé dans le Pacifique à cause de la perte de son foil droit, le Vendéen réalise une excellente remontée de l'Atlantique. En 24 heures, il est passé d'un retard de 533 milles nautiques sur le leader à un retard de 254 milles nautiques. Après avoir contourné les Malouines par la gauche - contrairement aux autres concurrents - son pari de longer les côtes brésiliennes semble lui réussir.

Derrière Thomas Ruyant (4e à 1396 milles nautiques de la tête), les poursuivants jouent aux chaises musicales. Paul Mailhat (Biotherm), 7e, il y a 24 heures est remontée en cinquième position, aux dépens de Jérémie Beyou (Charal) qui a perdu deux places.  Au sein de cette meute de cinq skippeurs rien n'est encore joué. Seulement 20 milles nautiques séparent le 5e du 9e, Sam Goodchild (Vulnerable).

Yannick Bestaven contraint de s'arrêter en Argentine

Victime d'une avarie sur son système de barre, vendredi, le tenant du titre, Yannick Bestaven (Maître Coq V), a, lui, abandonné à 8 heures, peu après avoir franchi le Cap Horn.  "Je vais devoir faire une escale technique à Ushuaïa, car l'arrière tribord de Maître CoQ V est cassé, le fond de coque est délaminé, couplé à mes problèmes de barre ce n'était pas possible de continuer plus loin", a résumé le skippeur de 52 ans, dans une vidéo transmise aux médias.

Désormais 17e du classement avec ce retrait, Isabelle Joschke (MACSF) accumule, elle, les difficultés. Gênée par des soucis de moteur et de grand-voile, la Franco-Allemande, toujours dans le Pacifique aux abords du Point Némo, a perdu son foil droit. 

"Ca va être une course qui va se continuer pas à pas, une course différente, il faut faire avec, ça fait franchement suer, mais j'ai pas le choix, j'espère que tous les autres pépins vont pas m'handicaper davantage, et que la météo sera clémente après le Horn", a-t-elle déploré auprès de l'organisation.