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Vidéo "J'ai eu envie de partir me confronter à moi-même" : De journaliste à skipper, il raconte son changement de vie

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 4 min
Fabrice était journaliste. Mais l'appel de l'océan l'a emporté. Après avoir participé au Vendée Globe, il a tout quitté pour devenir skipper. Il raconte.
VIDEO. "J'ai eu envie de partir me confronter à moi-même" : De journaliste à skipper, il raconte son changement de vie Fabrice était journaliste. Mais l'appel de l'océan l'a emporté. Après avoir participé au Vendée Globe, il a tout quitté pour devenir skipper. Il raconte. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Fabrice était journaliste. Mais l'appel de l'océan l'a emporté. Après avoir participé au Vendée Globe, il a tout quitté pour devenir skipper. Il raconte.

En 2013, Fabrice officialise pour la première fois son désir de changer de vie. Il écrit une lettre à sa femme dans laquelle il explique vouloir partir sur le Vendée Globe. "Le soir quand je rentre, elle me dit : 'Fonce'", raconte-t-il. Alors journaliste à Paris en congé sabbatique, il décide de se lancer dans son premier Vendée Globe, le tour du monde à la voile. Il termine la course début 2017, après 103 jours de navigation en solitaire. À son retour, il n'y a plus de doute : il ne veut plus retourner dans sa rédaction. "C'est vrai que quitter le Figaro et devenir skipper pour faire le Vendée Globe, c'est pas uniquement enlever la tenue de journaliste et mettre le ciré et partir en mer, en fait c'est une vraie révolution copernicienne dans ma vie", s'exclame Fabrice.

Faire face aux contraintes ?

Vivre de grandes aventures sur les océans, c'est aussi la nécessité de se former à utiliser les bateaux, de monter une équipe et de trouver des financements. Pour Fabrice, c'est la "galère de tout chef, de tout créateur d'entreprise". Fabrice a dû hypothéquer sa maison, notamment pour financer son bateau.

Passionné par son métier de journaliste d'investigation, il avait toujours cette envie de repartir au large, à peine rentré à Paris. "C'est plus un appel et l'envie de faire autre que d'avoir été déçu par une vie qui était terne", explique le skipper. Ainsi, Fabrice a dû faire des choix. "C'est comme un appel, c'est quasi mystique", lance-t-il. "J'ai eu envie de partir me confronter à moi-même, me dépasser et parcourir l'immensité océanique", conclut l'ancien journaliste.

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