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Euro de volley : dépassés, les Bleus s'inclinent en demi-finales face à des Italiens survoltés

Le chemin de l'équipe de France s'arrête à Rome après avoir été battus 3 sets à 0 par les Italiens, jeudi.
France Télévisions - Rédaction Sport
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Les Italiens (en bleu) ont battu les Français (en rouge) en demi-finale de l'Euro 2023, le 14 septembre à Rome. (ANDREAS SOLARO / AFP)

Des Azzurri intouchables. Les Bleus se sont inclinés 3 sets à 0 (25-21, 25-19, 25-23) en demi-finales à Rome face à des Italiens poussés par leur public, jeudi 14 septembre. Au moment des hymnes au sein du PalaLottomatica bondé, le ton était déjà donné. C'était un véritable choc qu'attendaient les 11 000 tifosi. Les champions d'Europe 2021 et champions du monde 2022 d'un côté ; les champions olympiques 2021 de l'autre.

Comme en 2010, les Bleus, vêtus de rouge jeudi soir, sont repartis bredouilles de cette arène mythique. Arrivés avec le statut d'outsiders, Earvin Ngapeth et ses coéquipiers n'ont pas fait douter les Italiens, comme l'avaient fait les Néerlandais en quarts de finale (3-2).

Menés en début de match, les Tricolores ne laissaient pourtant pas les Italiens s'échapper. Ils ont même ravivé l'espoir avec une bonne série (8-9 jusqu'à 16-16) menée par un Jean Patry des grands soirs. Le plan annoncé par le capitaine Benjamin Toniutti, à savoir "les faire douter tout de suite pour créer l'exploit" semblait être respecté.

Mais c'était avant que le passeur Riccardo Sbertoli n'entre en scène et n'assomme les Bleus en enchaînant les services gagnants. Le joueur de 25 ans, champion du monde, est devenu ingérable pour les Français qui "se sont crispés" a avoué Earvin Ngapeth au micro de la chaîne L'Equipe. Une turbulence alliée à un bloc défensif infranchissable incarné par le géant de 2m11, Alessandro Michieletto, nouvelle pépite de la Nazionale.

Earvin Ngapeth à terre

Le sélectionneur des Bleus, Andrea Giani, avait prévenu : "Je dis souvent à mes joueurs que nous ne serons jamais l'Italie, en matière de discipline, de puissance, mais on a ce quelque chose : ce talent". Ce soir il en fallait plus pour remporter la partie. Les entrées conjointes d'Earvin Ngapeth et de Stephen Boyer à 13-7 en faveur des Italiens, dans la deuxième manche, ont stoppé l'hémorragie, mais le mal était déjà fait. Le joueur de 32 ans, habituellement considéré comme le magicien de l'équipe de France, était trop diminué pour être décisif. 

Si les champions olympiques de Tokyo n'ont pas réussi à se défaire de l'ogre italien, ils ont tenu leur engagement en atteignant le dernier carré de cet Euro, et ce malgré les retours de blessure d'Earvin Ngapeth, de Trévor Clevenot et de Kévin Tillie. "On a quand même la chance de jouer une médaille qui reste très importante, a rappelé le numéro 9 au micro de la chaîne L'Equipe. Maintenant on oublie et on pense à samedi, il y a encore un match à jouer." Face à la Slovénie à 18 heures à Rome, ils tenteront de décrocher le bronze. Une victoire qui leur permettrait d'aborder les prochains JO, à la maison, avec plus de sérénité.

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