Euro de volley masculin : "Une nouvelle aventure" à "écrire ensemble", annonce Benjamin Toniutti
Le capitaine de l'équipe de France s'est confié à l'approche de l'Euro 2021, qui débute vendredi par une rencontre contre la Slovaquie.
"C'est un nouvel élan, une nouvelle aventure que l'on va écrire ensemble", estime Benjamin Toniutti, le capitaine de l'équipe de France masculine de volley, championne olympique il y a près d'un mois à Tokyo et qui commence l'Euro 2021 vendredi 3 septembre contre la Slovaquie à Tallinn (Estonie).
Est-ce compliqué de descendre du nuage sur lequel vous êtes après le titre olympique et basculer à nouveau en mode compétition pour cet Euro?
Benjamin Toniutti : On sait que ce que l'on a fait, c'est exceptionnel. Mais on a eu du temps pour fêter et célébrer un petit peu cette victoire avec nos familles et nos amis. On a eu deux semaines, c'est ce qu'il fallait pour fêter et pour un peu préparer l'Euro, parce qu'on ne peut pas arriver sans préparation. Elle sera courte avec une dizaine de jours. Il faut se remettre dedans physiquement, parce qu'on n'a pas touché de ballon et on va essayer d'être le plus prêt possible pour l'Euro. Et puis là, on a un nouvel objectif.
Dans quel état d'esprit se trouve l'équipe au moment d'aborder cet Euro?
Il y a forcément un peu de fatigue mentale, parce que ça fait onze semaines depuis le début de l'été que l'on est en bulle sanitaire. C'est dur mentalement, mais il y a un nouveau staff, ça donne beaucoup d'envie, de venir, d'apprendre à se connaître, de travailler et de voir d'autres choses. C'est un nouvel élan, une nouvelle aventure que l'on va écrire ensemble. Ça va se faire petit à petit. On ne va pas tout révolutionner en deux semaines, parce que l'on n'a pas le temps. On va s'appuyer sur les bases de l'équipe, sur ce que l'on sait faire depuis des années, et petit à petit, on va apprendre à connaître le staff et peaufiner quelques détails, mais ça ne va pas se faire du jour au lendemain. Cet Euro, c'est un premier pas même si, clairement, il n'arrive pas au bon moment, mais c'est comme ça. Maintenant on y est, on est dedans et on va faire du mieux possible pour arriver au meilleur résultat.
Vous allez découvrir un nouveau sélectionneur, Bernardinho. Que pouvez-vous nous dire sur lui?
Ce qui me frappe, c'est que pendant les entraînements, il est animé de la même façon qu'en match. Il met la même intensité, ça pousse à se donner à fond, à faire du mieux possible. Après, il a un staff autour de lui avec Rubinho avec qui il a travaillé en sélection brésilienne, Mauricio Paes qui est franco-brésilien et qui connait parfaitement le volley français. Quand il a du mal à se faire comprendre, Mauricio l'aide. On verra au fur et à mesure de l'évolution.
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