La France battue par l'Italie
Impressionnants de solidité dans les deux premières manches, les Tricolores ont baissé de régime, proposant un jeu moins créatif face à des Italiens qui, grâce à leur métier et leur profondeur de banc, ont trouvé les ressources pour renverser la situation. S'ils sont toujours en course pour la qualification à la deuxième phase, les Français regretteront d'avoir laissé filer de précieux points dans ce match qu'ils ont maîtrisé pendant une cinquantaine de minutes.
Ils pourront se consoler - un peu - avec ces deux sets gagnés, qui leur permettent de prendre un point et de rester devant les Italiens au classement mais aussi des États-Unis, autre superpuissance d'un groupe D très relevé où il faut terminer dans les quatre premiers pour passer à la suite. Troisièmes au classement avec le même nombre de points que les Belges (classés 2e), les Français devront se sublimer lors de leurs trois derniers matches pour rester dans la course, et ce dès mercredi contre l'Iran, un autre gros morceau, tombeur des Transalpins puis des Américains.
Les Tricolores avaient débuté la compétition par une victoire contre les modestes Portoricains 3 sets à 0, sans toutefois rassurer. Ils ont cette fois-ci montré un bien meilleur visage, avant de s'éteindre progressivement.
Réactions:
Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France: "C'était un bon match. On a joué sans pression au début mais après les deux premiers sets, on a senti plus de nervosité sur le terrain et on a commis beaucoup trop d'erreurs. L'Italie a changé son jeu et on n'a pas réussi à revenir."
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l'équipe de France: "On est très, très déçus. Quand vous menez 2 sets à 0 vous ne devez pas perdre. On a fait beaucoup trop de fautes. Le côté positif, c'est d'avoir pris un point, car tous les points comptent."
Mauro Berruto, sélectionneur de l'Italie: "On est très contents d'avoir pris deux points grâce à cette victoire. La pause de dix minutes (après le deuxième set) nous a vraiment fait du bien. On est revenus sans pression. On a arrêté de se poser des questions et on a joué, tout simplement. Notre équipe dépend beaucoup de l'attaque: quand nous attaquons bien, le bloc et la défense suivent. Ivan Zaytsev nous a aussi fait beaucoup de bien."
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