La France perd mais évite le Brésil
Les volleyeurs français se sont inclinés dimanche contre la Pologne, pays hôte du Mondial-2014, trois sets à deux (18-25, 25-21, 23-25, 25-22, 12-15), au terme du deuxième tour dimanche à Lodz, une défaite toutefois sans conséquence pour la suite. Déjà qualifiés pour le troisième tour avant cette rencontre, les Bleus ont surtout réussi la bonne opération de finir en tête de leur groupe en poussant les Polonais dans une cinquième manche décisive. Ce classement va leur permettre d'éviter le Brésil, triple tenant du titre, lors du tour suivant qui réunit les six meilleures équipes de la compétition et débutera mardi. Placés dans une poule de trois, les Bleus peuvent en revanche retomber sur la Pologne, l'Iran qu'ils avaient battu au premier tour, l'Allemagne ou la Russie, championne olympique et d'Europe en titre.
Dimanche, la défaite des Français a néanmoins mis fin à leur belle série de six victoires d'affilée. C'est seulement leur deuxième revers dans le tournoi en neuf matches, après celle survenue au premier tour contre l'Italie. Si elle continue dans cette voie, la France peut espérer un podium, son objectif dans cette compétition. Dans une Atlas Arena pleine à craquer, il s'en est fallu de peu que les Bleus ne décrochent un huitième succès. Mais ils ont pêché dans les détails et manqué de lucidité en particulier dans le troisième set lorsqu'ils semblaient avoir le match en main à 18-15, avant d'être rejoint puis dépassés par leurs adversaires.
Cette rencontre avait une saveur particulière puisque la Pologne est entraînée par Stéphane Antiga, ancienne gloire du volley français et Philippe Blain, ex-sélectionneur des Bleus. Grâce à cette science du jeu tricolore, les Polonais ont d'abord submergé des Bleus qui peinaient à rentrer dans la partie. Au bloc, les Polonais étaient les plus forts. Kevin Tillie butait d'ailleurs sur le passeur Fabian Drzyzga (9-12). En panne d'agressivité, la France était aussi surpassée en défense, pourtant son secteur de prédilection. L'écart se creusait lorsqu'Earvin Ngapeth, le moteur des Tricolores, trouvait le mur blanc et rouge sur une attaque un peu osé (16-22). Pour ne rien arranger, ses partenaires étaient maladroits au service, notamment Mory Sidibé, suppléant d'un Antonin Rouzier transparent, qui prenait trop de risques (18-25).
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