Cet article date de plus de dix ans.

Les Bleus dominent la Biélorussie

L'équipe de France dirigée par Laurent Tillie a disposé de la Biélorussie lors de la première journée du tournoi de qualification (25-18, 23-25, 25-22, 25-22). La France s'efforcera de rééditer la même performance samedi (17h00) devant l'Espagne, pour s'offrir une probable finale dimanche face à la Belgique, a priori son principal adversaire pour la qualification. Seul les premiers des cinq tournois européens de qualification, ainsi que le meilleur deuxième, gagneront le droit de participer au prochain Mondial, du 3 au 21 septembre en Pologne.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 5min
L'équipe de France de volley-ball

La France a confirmé la belle impression laissée au dernier Euro en  septembre. Elle avait atteint les quarts de finale avant de chuter devant la  Russie, championne olympique en titre et futur vainqueur.

Même si le Bélarus, éliminé dès le premier tour de l'Euro, n'appartient pas  au gotha européen, il présente une équipe cohérente, avec des joueurs  particulièrement athlétiques et puissants. Pour le premier de ces trois matches si importants pour l'avenir des Bleus,  le sélectionneur Laurent Tillie a choisi de reconduire le six type déjà aligné  à l'Euro, avec Benjamin Toniutti à la passe, Gérald Hardy-Dessources et Kevin  Le Roux au centre, Julien Lyneel et Earvin Ngapeth aux ailes et Antonin   Rouzier en attaquant prioritaire, Jenia Grebennikov assurant la rotation en  libéro.

Sa confiance a été récompensée par un premier set que les Français ont  dominé de la tête et des épaules, avec une réception très stable et de la  variété en attaque, grâce à un Toniutti très fiable et un Lyneel plein  d'énergie.

Ngapeth très solide

De manière assez compréhensible pour un premier match de compétition, les  Bleus ont ensuite connu un peu de flottement au deuxième set, éprouvant plus de  mal à contourner l'immense bloc bélarusse. Une grossière erreur d'arbitrage, avec une faute de main oubliée à 23-23,  leur a coûté ce set. Mais les coéquipiers de l'indispensable Ngapeth (16 points  à 62% de réussite) ne se sont pas affolés. 

La défense bélarusse ayant commencé à cibler Lyneel, impeccable jusque-là,  ils ont su trouver des alternatives avec un Rouzier plus incisif et un Le Roux  également très intéressant. Solides mentalement dans les moments clés, les Français ont su resserrer  leur défense en fin de troisième set. Puis, avec la bonne entrée de Kévin  Tillie et un Ngapeth précis, ils ont pu conclure sans trop de frayeurs dans le  quatrième.

Réactions

Laurent Tillie (sélectionneur de l'équipe  de France) : "On savait que ça allait être difficile, parce que c'est une très  bonne équipe, qui est rugueuse, dans le sens où elle est très solide au bloc et  derrière, elle a ramassé beaucoup de ballons. On a commencé le match très bien.  Et puis on s'est dit : +Soirée tranquille, on va gagner facile.+ Mais non: les  premiers matches d'une compétition sont toujours très délicats à aborder. Ce  qui était important c'était de gagner les trois points. On a un peu manqué de  rythme et de concentration. J'espère que ce n'est que le stress du premier  match et que ça ira mieux demain."
   
Benjamin Toniutti (passeur et capitaine de l'équipe de France): "On est  soulagés. Ce n'est jamais facile de rentrer dans un tournoi de qualifications.  On n'a pas trop le droit à l'erreur, on est à domicile. On était favoris sur ce  match. On l'a bien entamé. On a gagné facilement le premier set et après ils  nous ont opposé vraiment plus de résistance qu'on ne pensait. On s'est rendu le  match un peu difficile tout seul. C'est un peu frustrant, mais on gagne trois  points et c'est important pour la suite."
   
Earvin Ngapeth (réceptionneur-attaquant de l'équipe de France) : "On est  bien entrés dans le match. Et après, quand ils ont haussé leur niveau de jeu,  on s'est un peu crispés. Dans toutes les compétitions, les premiers matches  sont toujours difficiles. Mais on a quand même réussi à pas mal négocier les  choses. L'été dernier, on a beaucoup progressé dans les moments importants.  Avant avec notre jeunesse, notre manque d'expérience, on se faisait dominer  dans les moments importants. Mais maintenant, ces moments là, on arrive à les  gérer. C'est là où on a le plus progressé."

Résultats: 

Belarus - France 1 - 3 (18-25, 25-23, 22-25, 22-25)
Espagne - Belgique 0 - 3 (20-25, 19-25, 21-25)

Vidéo: les Bleus matent la Biélorussie

Voir la video

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.