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Condamné pour une rixe, Earvin NGapeth fait appel

"Très en colère" après sa condamnation à trois mois de prison avec sursis, Earvin NGapeth a décidé de faire appel. L'international français, absent de l'audience mardi, nie toute implication dans une rixe datant d'août 2013.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le volleyeur français Earvin Ngapeth.

Condamné à trois mois de prison avec sursis pour une rixe en août  2013, Earvin NGapeth a annoncé mercredi qu’il ferait appel. "J'ai eu le joueur au téléphone. Il était très en colère après cette  condamnation et il m'a fait part de sa volonté de faire appel", de la décision  prononcée mardi par le tribunal correctionnel de Montpellier, a indiqué à l’AFP Me Baptiste Scherrer, l’avocat de l’international français.

Le tribunal a suivi mardi les réquisitions du procureur de la République Olivier Decout à l'encontre du joueur, absent de l'audience. Il s'était fait excuser en arguant qu'il n'avait pu se libérer car il devait se préparer pour  son prochain match avec son équipe, Modène (Italie). A trois reprises, le tribunal avait déjà renvoyé cette affaire en raison des absences de NGapeth, qui a toujours affirmé n'avoir rien à se reprocher. Il était ainsi absent les 16 janvier, 20 mai et 2 septembre.

Une soirée arrosée

Deux amis de NGapeth étaient également mis en cause dans cette affaire de  "violences aggravées par trois circonstances suivies d'une interruption  temporaire de travail (ITT) n'excédant pas huit jours". Le premier, qui a affirmé avoir voulu séparer les belligérants, a écopé de huit mois de prison dont quatre mois avec sursis car il était en état de  récidive. Le second, qui a reconnu être à l'origine de la querelle, s'est vu lui infliger une peine de six mois de prison avec sursis.

Dans son réquisitoire, le procureur avait reconnu qu'il était difficile d'avoir une idée précise des faits lors de cette soirée arrosée à la sortie d'une discothèque. Mais il avait fait part de ses certitudes, à savoir une  querelle qui s'envenime après une discussion avec une jeune femme, une altercation qui se transforme en rixe à laquelle les deux amis du joueur ont  totalement participé. "NGapeth était avec eux. Si vous pensez qu'il a participé, vous le condamnerez", avait conclu le magistrat.

La défense avait plaidé la relaxe, soulignant le manque de preuve, comme la  description d'un des principaux suspects qui, selon les témoins, mesurait 1,75  m alors que NGapeth mesure 1,94 m. Il avait rappelé que son client avait été  arrêté alors qu'il attendait un taxi. "Est-ce cohérent d'attendre un taxi quand on a agressé une personne?",  avait-il demandé.

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