Euro 2017 : Un test d'entrée pour les volleyeurs français contre la Belgique
Un été de reconquête pour les Bleus
Dix-sept victoires en dix-huit matchs : tel est leur bilan en compétition depuis qu'ils se sont retrouvé en mai dernier, neuf mois après la déception des Jeux Olympiques de Rio (élimination à l'issue de la phase de poules). Sur le chemin de la reconquête en Ligue Mondiale, les hommes de Laurent Tillie ont d'ailleurs surclassé (25-21, 25-16, 25-16) leurs futurs adversaires et ce sans trop s'appuyer sur leur vedette Earvin Ngapeth, qui effectuait alors son retour après une blessure aux abdominaux.
Ngapeth ménagé ?
L'attaquant de Modène, perturbé par un lumbago lors de la préparation, pourrait être économisé pour ce premier match à ne pas manquer sous peine de voir la première place du groupe s'éloigner. C'est la seule qui offre un strapontin pour les quarts de finale sans passer par les barrages, d'où l'enjeu de réussir un sans faute en phase de poules. Les Bleus restent sur trois succès d'affilée depuis juillet 2016, match amical inclus, contre les "Red Dragons" qui ont échoué aux portes du Final Six de la Ligue Mondiale mais ont ensuite décroché leur ticket pour le Championnat du Monde 2018 sans perdre un seul de leurs cinq matches.
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Retour au "Spodek"
"Cela leur enlève un peu de pression. Ils seront sans doute euphoriques contre nous", estime le passeur et capitaine de l'équipe de France Benjamin Toniutti, qui retrouvera de l'autre côté du filet le réceptionneur-attaquant Sam Deroo avec lequel il a réussi le doublé Coupe-Championnat de Pologne cette saison avec Kedzierzyn-Kozle. La Belgique compte d'autres armes comme les centraux Arno Van de Velde (2,10 m) et Simon Van de Voorde (2,08 m) ou encore le pointu Bram Van den Dries, meilleur marqueur du Championnat de France et finaliste avec Toulouse.
"C'est l'adversaire le plus complet du groupe, avec de jeunes joueurs de talents qui arrivent à maturité", souligne Toniutti à propos de cette équipe cornaquée par le coach Vital Heynen, qui avait vécu une expérience compliquée à Tours (2015-2016) mais avait, avant cela, guidé l'Allemagne vers la médaille de bronze mondiale en 2014. C'était déjà à Katowice et au "Spodek", cette salle en forme de soucoupe volante où la Mannschaft avait joué un mauvais tour aux Bleus lors du match pour la troisième place. Un bien mauvais souvenir que ces derniers espèrent faire oublier pour leur retour en Silésie, avant d'affronter deux autres équipes à leur portée, les Pays-Bas dimanche et la Turquie lundi.
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