France-Brésil, un test grandeur nature avant l'Euro... et les JO
C'est en battant les Brésiliens chez eux à Rio, au mois de juillet, que les Bleus avaient pris leur envol vers un sacre aussi éclatant qu'inattendu dans la Ligue mondiale, le premier de l'histoire du volley français. Et le Brésil est aussi le but espéré de tous leurs efforts. "On pense à l'Euro, mais avec dans la tête la qualification aux JO car c'est là-dessus qu'on travaille depuis quatre ans", souligne le passeur Benjamin Toniutti. Selon la formule alambiquée de la Fédération internationale, l'Euro (du 9 au 18 octobre en Italie et en Bulgarie) n'est pas directement qualificatif pour Rio. En revanche, les Français devront y réussir une bonne performance pour s'assurer de participer au Tournoi de qualification olympique (TQO) du mois de janvier, où les tickets d'entrée sont attribués en fonction d'un "ranking" aux règles complexes.
L'Euro, une étape avant les JO
"Les Jeux sont l'objectif principal, mais avec plein d'étapes à passer, dont l'Euro", résume l'attaquant Earvin Ngapeth, la star de l'équipe. "Jouer contre une équipe comme ça, c'est la meilleure des préparations. Ils seront revanchards par rapport à ce qui s'est passé là-bas". Même s'ils n'ont pas gagné les dernières compétitions majeures, les Brésiliens, médaillés d'argent au Mondial-2014 et aux JO-2012, restent une référence. "Ils sont au sommet depuis tellement longtemps...", souligne, admiratif, l'entraîneur Laurent Tillie, qui aura sur le banc d'en face "un mythe du volley" en la personne de Bernardinho, champion olympique (2004), trois fois champions du monde (2002, 2006, 2010) et vainqueur de huit Ligues mondiales. Le seul fait que les Brésiliens, qualifiés d'office pour leurs Jeux, aient choisi les Français comme partenaires privilégiés de leur préparation suffit à montrer que les Bleus ont "changé de statut", souligne Tille. Il ne reste plus qu'à les battre pour confirmer la validité de ce choix.
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