Le Mondial des moins de 19 ans retiré à l'Iran
Alors que l'arrestation de la jeune femme avait été dans un premier temps justifié par un haut responsable policier qui avait alors expliqué que le mixité dans les stades n'étaient "pas encore dans l'intérêt général", le pouvoir iranien a également réagi en affirmant que le verdict contre Mme Ghavami n'avait pas encore été prononcé.
Le président de la Fédération iranienne de volley-ball, Mohamed Reza Davarzani, explique que cette arrestation ne s'est pas produite "dans un stade ou pendant un match" et que celle-ci, qui a eu lieu avant que Gondeh Gavami accède au match, s'est donc faite en dehors de la responsabilité de la Fédération. Il a par ailleurs assuré que lors des rencontres de Ligue mondiale disputées à Téhéran, contre le Brésil, la Pologne et l'Italie, "beaucoup de femmes étaient présentes comme spectatrices, membres des équipes ou arbitres".
Alors que l'Iran est une étoile montante du volley-ball (actuelle 10e nation au classement mondial, elle n'a cessé de progresser depuis 2011. Cette saison, la sélection a terminé 6e des Mondiaux, 4e de la Ligue mondiale et a remporté les derniers Jeux asiatiques en Corée du Sud) lui "mettre une forte pression concernant sa capacité à accueillir des compétitions internationales est totalement injuste", a jugé le président. "C'est un réel manque de respect pour les millions de supporteurs iraniens. A domicile ou à l'extérieur, nous avons montré notre puissance. Mais cela ne stoppera pas notre ascension", a-t-il conclu.
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