Les Bleus à la roulette russe
La France est face à un mur mais elle n'a pas changé son ambition. Les Bleus veulent une médaille pour effacer le traumatisme des dernières compétitions. Il y a deux ans, ils s'étaient arrêtés au stade des quarts de finale des Championnats d'Europe, battus par les Serbes, vainqueurs de l'épreuve. Il ont surtout manqué les deux précédentes éditions des jeux Olympiques, des déceptions vécues comme des traumatismes. "La non-qualification pour les JO de Londres, cela a été un véritable coup de massue sur nos têtes", affirme Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant et fer de lance de cette équipe.
Vu leur standing, les Russes sont favoris mais ils ne sont pas infaillibles. "Cela fait deux ans qu'ils gagnent tout, reconnaît Antonin Rouzier. Ils sont champions olympiques et ont remporté la dernière Ligue mondiale. C'est une grosse équipe capable de battre n'importe qui grâce à ses serveurs et à ses qualités au bloc. Sur le reste, on fait jeu égal avec eux. En tous les cas, ils ne nous font pas peur." Rouzier ne craint pas les Russes et a même une petite idée de ce qu'il faut faire pour passer.
"Si on arrive à développer le même jeu que contre la Pologne (victoire 3 sets à 1), on aura beaucoup de chances de gagner. Sur ce match, on avait de l'agressivité, on était très concentrés et on communiquait très bien entre nous. Notre passeur et capitaine Benjamin Toniutti variait aussi très bien le jeu. Avec un état d'euphorie comme celui-là, on est capable de battre n'importe qui." Auteurs d'un sans-faute lors du premier tour (trois victoires en autant de matches), les Tricolores ont jusqu'ici affiché une belle sérénité et un esprit de solidarité. Un copier-coller pour les demi-finales ?
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.