Pas de miracle pour Cannes
C'est la deuxième fois que les championnes de France perdent en finale de la principale compétition continentale après 2006, contre deux victoires en 2002 et 2003.
Elles sont logiquement tombées (25-14, 25-22, 25-20) contre une équipe plus forte qu'elles et face à un club qui présente des moyens incomparablement supérieurs à ceux de la petite multinationale française. Confirmant la suprématie du volley féminin turc, Fenerbahçe, dont c'est le premier sacre, succède à un autre club stambouliote, Günes Istanbul, que les Cannoises avaient renversé en quarts de finale après avoir sauvé six balles de match.
Cette fois, il n'y a pas eu de miracle pour les coéquipières de Victoria Ravva, qui avaient déjà cédé contre Fenerbahçe lors de leur dernière participation à un Final Four, en 2010, lors d'une demi-finale dramatique. Dimanche, elles ont été dominées de la tête et des épaules par une équipe qui n'a perdu qu'un match de poule sur toute sa campagne européenne et qui a survolé les play-offs avec son armada de stars.
"Déjà énorme d'être au Final Four"
Trop grandes et trop puissantes, les joueuses de Fenerbahçe ont explosé les Françaises à l'impact, à l'image de la Sud-Coréenne Kim, injouable en attaque, en défense et au service. Pour Cannes, au-delà de la déception, cette place de finaliste constitue déjà une formidable performance dans un contexte de plus en plus difficile pour le volley français qui, à l'image de l'ex-toute puissante Italie, ne peut plus rivaliser financièrement avec les puissances de l'Est.
Victorieuses des Italiennes de Villa Cortese en demi-finale samedi, les Azuréennes ont tout de même réussi une saison extraordinaire, ne lâchant que deux rencontres sur douze en Ligue des champions, à chaque fois contre une équipe turque, Günes Istanbul en quart de finale aller et donc Fenerbahçe dimanche. "C'est déjà énorme d'être arrivé jusqu'au Final Four", a répété ces derniers jours Victoria Ravva, dont l'équipe a dû composer en plus à Bakou avec l'absence de sa joueuse serbe Anja Spasojevic, blessée à une cheville. Conforté par sa belle campagne, Cannes peut désormais se consacrer de nouveau à la scène française où le club d'Anny Courtade vise un 17e titre de champion, le 15e consécutif, après avoir déjà déroché une 10e victoire de suite en Coupe de France il y a deux semaines.
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