Warner, ex-Fifa, lui aussi corrompu?
a suscité bien des controverses. Après s'être lancé dans la présidentielle à la Fifa l'année suivante contre le dirigeant actuel Sepp Blatter, Bin Hammam a été reconnu coupable de corruption par le comité d'éthique de la fédération internationale et suspendu à vie. Warner, originaire de Trinidad-et-Tobago, à la tête de la Concacaf pendant près de 30 ans, avait démissionné de son poste en juin 2011 après avoir été accusé de remise de pots-de-vin à des délégués des Caraïbes pour qu'ils votent pour Bin Hammam lors de l'élection présidentielle à la Fifa.
Le comité d'organisation nie, la famille Warner reste muette
Warner et sa famille n'ont pas commenté les affirmations du Daily Telegraph. Un porte-parole du comité d'organisation de Qatar 2022, cité par le journal, assure que "la candidature avait scrupuleusement suivi le code éthique de la Fifa". "Le comité d'organisation et les dirigeants à l'origine de la candidature ne sont pas au courant des allégations concernant des accords économiques entre des particuliers", précise cette source citée par le Daily Telegraph. La Fifa n'a pas "de commentaire à faire", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fédération internationale de football, rappelant toutefois que "toute preuve d'un éventuel méfait peut être soumise à la chambre d'investigation du comité d'éthique indépendant de la Fifa pour une nouvelle enquête".
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