Cet article date de plus de douze ans.

Syrie. Alep toujours sous les bombes

Une boulangerie a été bombardée, faisant dix morts.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des combattants rebelles se reposent dans une rue du quartier de Salaheddine, à Alep (Syrie). (GORAN TOMASEVIC / REUTERS)

SYRIE - Les jours se suivent et les combats s'éternisent à Alep. La deuxième ville de Syrie est depuis le 20 juillet le théâtre de combats violents entre les rebelles et l'armée loyale à Bachar Al-Assad, qui bombarde de nombreux quartiers où sont présents les insurgés.

FTVi fait le point sur les affrontements dans la ville, vendredi 10 août.

Une boulangerie bombardée

Une boulangerie du quartier de Tariq al-Bab, dans l'est d'Alep, a été bombardée en milieu d'après-midi. Une dizaine de personnes ont péri dans ces bombardements, selon un décompte effectué par des journalistes de l'AFP.

Au moins trois enfants ont été tués et une vingtaine de personnes blessées par ces tirs d'artillerie. La bombe est tombée au moment où des centaines d'habitants faisaient leurs courses et une importante queue s'était formée devant cette boulangerie située dans un quartier contrôlé par les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL).

L'armée loyaliste tient l'aéroport

L'armée syrienne a de plus repoussé une attaque menée par les rebelles contre l'aéroport international d'Alep. La plupart des assaillants ont été tués, selon l'agence officielle du régime, Sana. Celle-ci évoque un assaut de "terroristes mercenaires". Un commandant de l'ASL a confirmé à l'AFP l'attaque, sans donner davantage de détails.

Parallèllement, des accrochages ont toujours lieu dans certaines parties du quartier de Salaheddine, où les rebelles ont effectué jeudi un "retrait tactique" face aux bombardements intenses de l'armée syrienne. L'Observatoire syrien de droits de l'homme a également indiqué que plusieurs autres quartiers rebelles, dont Sahour et Hanano (nord-est), étaient pilonnés par les forces du régime.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.