Tour de France femmes 2024 : pourquoi deux étapes vont-elles être courues dans la même journée ?

La deuxième et la troisième étape seront données mardi, avec d'abord une étape plate entre Dordrecht et Rotterdam, puis avec un contre-la-montre dans les rues rotterdamoises.
Article rédigé par Andréa La Perna - à Rotterdam
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le peloton du Tour de France femmes lors de la première étape, le 12 août 2024 aux Pays-Bas. (JULIEN DE ROSA / AFP)

C'est une première dans un Tour de France, masculin et féminin confondus, depuis le 7 juillet 1991. Deux étapes seront disputées le même jour, mardi 13 août, sur le Tour de France femmes 2024. Le peloton féminin partira d'abord pour une étape de 67,9 km entre Dordrecht et Rotterdam le matin (de 10h00 à 11h40), puis s'élancera coureuse après coureuse pour un petit contre-la-montre de 6,3 km l'après-midi (de 15h10 à 17h50).

"Ça faisait très longtemps. C'est même interdit par l'Union cycliste internationale. On a dû avoir une dérogation, a expliqué Marion Rousse, la directrice de l'épreuve, à la veille du Grand Départ. On a été obligés de partir un lundi et non un dimanche et on voulait absolument garder huit jours de course. Donc, on a eu cette idée des demi-étapes". Cette sorte de compromis a permis aux organisateurs de conserver un tracé de huit étapes, égal au total de l'édition précédente.

La prudence sera de mise

"Je suis ravi que l'UCI ait accédé à notre demande, à Marion Rousse, Franck Perque (le cerveau qui trace le parcours) et moi, dans cette année tout à fait particulière au lendemain des Jeux", a appuyé le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, présent à la grande messe médiatique précédant le Grand Départ aux Pays-Bas. "Les demi-étapes, ça me rappelle 1975, le départ du Tour de France à Charleroi. Deux demi-étapes d'une centaine de kilomètres chacune avec Eddy Merckx qui met le feu le matin et l'après-midi, avec Francesco Moser. C'était la première année du maillot blanc. L'échappée du matin il n'y avait pas de Français, l'après-midi il y avait Bernard Thévenet et Raymond Poulidor", s'est remémoré celui qui dirige la Grande Boucle depuis 2007.

Face aux dangers du tracé urbain, qui inquiète certaines leaders ambitieuses au classement général dont la Française Evita Muzic, un tel feu d'artifice paraît peu probable. La prudence sera de mise et toutes les formations tenteront surtout de protéger leur tête d'affiche le matin. Le chrono de l'après-midi créera les premiers écarts, mais n'est pas assez long pour qu'ils soient irrémédiables.

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