Tour de France 2023 : Michael Woods l'emporte en solitaire au puy de Dôme, Jonas Vingegaard conserve le maillot jaune

Article rédigé par Elise Lambert, Pierre Godon
France Télévisions
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Les échappés sur la 9e étape du Tour de France entre Saint-Léonard de Noblat et le Puy de Dôme, le 9 juillet 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)
Longue de 182 km, la neuvième étape a amené les coureurs au sommet du puy de Dôme, que le Tour de France emprunte pour la première fois depuis 35 ans.

Ce qu'il faut savoir

Le retour d'une montée mythique. Trente-cinq après, le Tour de France retourne sur les pentes raides du puy de Dôme, célèbre montagne volcanique qui donne son nom au département. Théâtre de nombreux duels par le passé, notamment celui épique entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor en 1964, le géant d'Auvergne marque l'arrivée de la neuvième étape. Le Danois Jonas Vingegaard a concédé huit secondes à son rival slovène Tadej Pogacar mais conserve le maillot jaune à l'issue de la 9e étape du Tour de France dimanche au sommet du Puy de Dôme. Alors que le vainqueur Michael Woods, rescapé de l'échappée, avait franchi la ligne depuis de longues minutes, Pogacar a attaqué à 1,5 km du but mais il n'a pas réussi à creuser un avantage conséquent. Reprenant 8 secondes au final, il ne compte plus que 17 secondes de retard sur Vingegaard au classement général.

>> Ce direct est terminé. 

Des derniers kilomètres redoutables. Le puy de Dôme, haut de 1 465 mètres, offre 35 minutes d'ascension en totalité depuis Clermont-Ferrand (13,3 km à 7,7% de pente moyenne) dont quatre ultimes kilomètres brutaux (12%). "C'est très, très raide", commentait au sommet Jonas Vingegaard, venu reconnaître les lieux début juin. "Je crois n'avoir jamais gravi une montée pareille", avait-il assuré.

Une nouvelle bagarre attendue. Après leur mano a mano dans les Pyrénées, Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar vont être scrutés sur les pentes du géant d'Auvergne. Au classement général, le Danois possède 25 secondes d'avance sur le Slovène. Mais le prestige d'une telle arrivée devrait encourager les attaquants. Il faudra aussi guetter l'Auvergnat Romain Bardet, qui pourrait tenter quelque chose sur ses terres.

Spectateurs interdits dans les quatre derniers kilomètres. La dernière portion de quatre kilomètres sera interdite aux spectateurs pour des questions de sécurité et de protection de l'environnement. Des portiques disséminés sur les routes environnantes doivent repousser les camping-cars. Un système de drones équipés de caméras thermiques était envisagé pour repérer ceux qui comptaient se faufiler sur les flancs du volcan. Seuls 20% des véhicules suiveurs pourront emprunter la voie d'à peine quatre mètres de large, longée par un train à crémaillère panoramique. Une seule voiture par équipe sera autorisée, et celle-ci ne pourra pas doubler les coureurs décrochés.