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Tour de France 2023 : les coureurs divisés avant l'unique contre-la-montre de la Grande Boucle

La 16e étape du Tour de France se dispute le 18 juillet entre Passy et Combloux (Haute-Savoie). L'épreuve est un contre-la-montre long de 22km, le seul de cette édition 2023 de la Grande Boucle.
Article rédigé par Jean-Pierre Blimo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le coureur allemand Nils Politt (Bora-Hansgrohe), ici aux championnats d'Allemagne en juin 2023, sera au départ du contre-la-montre haut-savoyard. (BERND WEISSBROD / DPA)

Après une journée de repos, et alors que 10 secondes seulement séparent le maillot jaune Jonas Vingegaard de son premier poursuivant, le Slovène Tadej Pogacar, le peloton du Tour de France reprend la route mardi 18 juillet avec un contre-la-montre de 22 kilomètres dans les Alpes, entre Combloux et Passy (Haute-Savoie).

>> Un chrono avec des bosses, pour le plus grand bonheur de Pogacar? La 16e étape en questions

Le "chrono" du jour, empruntera notamment la côte de Domancy qui avait réussi à Bernard Hinault lorsqu'il y a conquis son titre de champion du monde en 1980.

La particularité de ce contre-la-montre est qu'il est l'unique de cette édition 2023 de la Grande Boucle. Suffisant pour certains, trop peu pour d'autres, il arrive à un moment clé, au début de la troisième semaine, et donc de la dernière ligne droite pour des coureurs à la forme déjà bien entamée.

L'autre particularité, c'est que cette année, le chrono est placé au 3e des quatre jours passés par le peloton dans les Alpes. "Un seul chrono, c'est assez fréquent, rappelle le directeur du Tour. C'est un choix, c'est dans la continuité d'un Tour de France où on passera d'un massif montagneux à un autre, poursuit Christian Prudhomme, qui estime "qu'il n'y a pas un Tour qui ne soit pas pour un grimpeur, il faut forcément pouvoir être bon en montagne pour gagner le Tour de France".

Certains coureurs vont s'économiser

Thibault Pinot (Groupama-FDJ, 13e au classement général), qui dispute là sa dernière Grande Boucle, aurait aimé que ce Tour comporte au moins un autre contre-la-montre, plus plat et plus tôt dans l'épreuve. "15 étapes en 16 jours sans chrono, on sent la fatigue. Je pense que deux chronos, ça peut être bien : un pour les grimpeurs, un pour les rouleurs", avance le cycliste, trois victoires d'étape sur le Tour au palmarès.

Certains grimpeurs, comme Warren Barguil (Arkéa Samsic, 25e au classement général), annoncent d'ailleurs qu'il vont y aller sans se mettre dans le rouge.

"Je vais éviter de le faire à 100% pour vraiment me concentrer sur le lendemain. Je sais que c'est important sur le Tour d'avoir des journées où c'est un peu moins dur et d'en profiter : il y a encore d'autres jours derrière, donc je veux vraiment récupérer au maximum.

Warren Barguil

à franceinfo

Ce contre-la-montre précède ce que beaucoup décrivent comme l'étape qui pourrait être décisive, entre Saint-Gervais-Mont-Blanc et Courchevel, avec quatre cols, dont celui de la Loze, à 2304 m d'altitude, et qui sera équipé de matelas pour limiter les risques en cas de chute dans la descente.

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