: Vidéo Tour de France 2023 : 180 contrôles urinaires, 400 échantillons sanguins, 8 chaperons... Comment s'opèrent les contrôles anti-dopage ?
En charge de la lutte contre le dopage sur le Tour de France, l'International Testing Agency (ITA) a mis en place une procédure bien spécifique. L'organisme indépendant, qui officie également sur les Jeux olympiques, procède quotidiennement à des tests, comme ce fut le cas vendredi 21 juillet, sur la Grande Boucle.
Stéphane Lucas est l'un des huit chaperons chargés d'escorter les coureurs jusqu'au contrôle anti-dopage. "On suit le coureur. S'il faut qu'il aille dans son bus, car il a le droit d'y aller, on le suit, on monte dans son bus et on vérifie tout ce qu'il pourrait prendre", explique-t-il. Chaque jour, le porteur du maillot jaune, le vainqueur de l'étape et six autres coureurs doivent se plier à ces tests.
Cette fois, le vétéran Laurent Pichon en fait partie, et son chaperon ne le quittera pas des yeux. "On sait que le cyclisme a eu des années un peu noires, donc c'est pour le bien de tout le monde (...), pour que notre sport soit propre tout simplement", explique le coureur qui se prête bien volontiers à la procédure.
Le coureur peut boire et manger, mais il ne peut pas, par exemple, prendre de douche.
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