: Témoignages "C'est un autre monde" : de Lenny Martinez à Kévin Vauquelin, ces coureurs français découvrent le Tour de France pour la première fois
Après une journée de repos bienvenue, le peloton reprend les routes du Tour de France, mardi 9 juillet, pour la 10e étape entre Orléans et Saint-Amand Montrond, dans le Cher, sur un circuit plat de 187 kilomètres. Pour cette 111e édition, des coureurs français découvrent la Grande Boucle pour la toute première fois. Le début du Tour a été particulièrement éprouvant, mais ils en prennent plein les yeux sur la plus grande épreuve de vélo au monde.
"Il faut faire attention au public au bord de la route"
Avec son maillot tricolore de champion de France, Paul Lapeira (Decathlon-AG2R La Mondiale) ne passe pas inaperçu pour son premier Tour de France : il a l’impression d’être sur une autre planète. "C'est surtout l'extra-sportif qui est assez énorme sur le Tour, que ce soit au niveau médiatique, il y a plus d'excitation, et même le public c'est fou, s'enthousiasme le coureur. Il faut faire attention au public au bord de la route, ce qui n'est pas le cas sur les autres courses. Pour mon premier Tour, je sens que c'est un autre monde que le reste de l'année".
Lenny Martinez, grand espoir du cyclisme français, va célébrer ses 21 ans dans deux jours. Il se faisait toute une montagne du Tour de France, mais semble assez à l’aise au sein du peloton pour une première expérience. "J'avais un peu peur du Tour, c'est une course pas comme les autres, ça roule peut-être dix fois plus vite, constate le jeune coureur de la Groupama-FDJ, déjà courtisé par plusieurs grandes équipes du peloton. Au final, ça va. Je ne suis pas trop dépaysé. Je m'habitue vite."
Vauquelin, novice et vainqueur de la 2e étape
Pourtant, rien n’a été épargné à ces jeunes coureurs : la dureté du début de parcours ou encore la chaleur en Italie. "J'ai la banane toute la course même si j'ai mal aux jambes, même s’il y a des coups de bordures. Franchement, ça fait un bien fou pour moi et toute l'équipe." Kévin Vauquelin (Arkea B&B Hotels), vainqueur de la 2ème étape, n’en croit toujours pas ses yeux. "C'est énorme, même dans ma ville natale on a affiché une banderole avec ma tête pour me soutenir pendant toute la période du Tour de France. Même les réseaux sociaux, c'est fou." Si les bizuths français sont assez loin dans le classement général, ils ont déjà montré du caractère.
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