Cet article date de plus de trois ans.

Tour de France 2021 : la spectatrice à la pancarte comparaîtra devant la justice le 14 octobre

Le parquet de Brest a annoncé, vendredi, que la spectatrice soupçonnée d'être à l'origine d'une chute massive dans le peloton du Tour de France va comparaître devant la justice à l'automne.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
La spectatrice avait fait chuter une partie du peloton avec sa pancarte le 26 juin 2021.  (CAPTURE ECRAN FRANCE TELEVISION)

La spectatrice soupçonnée d'être à l'origine, samedi 26 juin en Bretagne, d'une chute massive dans le peloton du Tour de France, qui a fait plusieurs blessés parmi les coureurs, comparaîtra devant la justice le 14 octobre, a annoncé vendredi le parquet de Brest.

"La prévenue comparaîtra à l'audience du tribunal correctionnel de Brest du jeudi 14 octobre 2021 à 13h30", indique le procureur de la République de Brest Camille Miansoni dans un communiqué.

Une comparution devant la justice à l'automne

Présentée au parquet après une garde à vue prolongée ces dernières heures, "la mise en cause a exprimé un sentiment de honte, de peur face aux conséquences de son acte", expliquait le procureur. "Elle se dit angoissée par le retentissement médiatique de ce qu'elle appelle 'sa bêtise'", avait-il souligné, précisant qu'elle avait été placée en garde à vue pour "mise en danger d'autrui par manquement délibéré à une obligation de prudence et de sécurité", ainsi que pour "blessures involontaires avec incapacité n'excédant pas trois mois". Elle encourt au maximum une peine de deux ans d'emprisonnement.

Le Tour de France, qui avait porté plainte à son encontre, a finalement décidé jeudi de retirer sa plainte. "Cela a pris des proportions folles", a déclaré à l'AFP le directeur du Tour Christian Prudhomme. "Nous voulons apaiser les choses et surtout que le message passe auprès du public. Il s'agit de rappeler les mesures de précaution sur la route du Tour", a-t-il dit.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.