Tour de France 2022 : des cols de légende, l'altiport de Peyragudes en bouquet final... La 17e étape en questions
Pour cette deuxième journée dans les Pyrénées, mercredi, les coureurs partent de Saint-Gaudens, dans le pays de Comminges, pour rejoindre la station de Peyragudes.
Plein cap sur les mythes des Pyrénées. Après un premier acte qui a déjà fait des dégâts, mardi, la 17e étape du Tour de France offre, mercredi 20 juillet, 129,7 km éprouvants, avec quatre cols des Hautes-Pyrénées à gravir. Les coureurs s'élanceront de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) et arriveront à l'altiport de Peyragudes (Hautes-Pyrénées), à 1 580 mètres d'altitude.
Quel est le profil de l'étape ?
La première moitié de l'étape pourrait permettre à une échappée pour se créer avant le sprint intermédiaire de La-Barthe-de-Neste au 33e kilomètre. La suite ? Quatre cols durant les 70 kilomètres restants. De quoi lessiver un peloton déjà usé par les 16 jours de course précédents. Le mythique col d'Aspin (12 km à 6,5%), emprunté à 74 reprises par le Tour, sera vite suivi par l'Hourquette d'Ancizan (8,5 km à 5,1%).
Une fois ces deux premières difficultés franchies et le village de Saint-Lary-Soulan traversé, le peloton devra gravir l'interminable col de Val Louron-Azet (10,7 km à 6,8%). L'étape se conclura à la manière d'un bouquet final avec les plus gros pourcentages en moyenne. L'ascension vers la station de Peyragudes (8 km à 7,8%) et son altiport, représente la plus haute arrivée de ce Tour dans les Pyrénées.
Quels coureurs peuvent s'illustrer sur cette étape ?
Encore une fois, cette journée promet une belle partie de manivelles aux grimpeurs. Les baroudeurs pourraient aussi s'immiscer dans une échappée qui a des chances d'aller au bout, étant donné les effectifs de moins en moins fournis dans les formations des deux leaders. Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) a là une de ses dernières occasions d'aller chercher la victoire d'étape qu'il convoite. Damiano Caruso (Bahrain Victorious), déjà à l'avant la veille pourrait y figurer, tout comme Matteo Jorgenson (Movistar) qui témoigne d'un bel état de forme en cette fin de Grande Boucle.
Sur un tel profil, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) peut continuer de harceler le maillot jaune, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), toujours solidement accroché à sa tunique et parfaitement épaulé par Sepp Kuss. De son côté, Romain Bardet (Team DSM), qui l'avait déjà emporté à l'altiport de Peyragudes en 2017, aura à coeur de se reprendre après sa déconvenue mardi.
Pourquoi les écarts pourraient se creuser dans le dernier kilomètre ?
Si l'enchaînement des cols va user les organismes, c'est surtout la dernière ascension qui devrait faire la différence entre les meilleurs. Les deux derniers kilomètres seront particulièrement exigeants. Les 13% sur un kilomètre en arrivant à La Sapinière vont faire monter l'acide lactique, avant une partie plus régulière à 6%, puis un final électrique avec des passages dépassants les 16% sur un kilomètre.
Par le passé, certains ont tiré leur épingle du jeu, d'autres ont perdu pied dans les dernières rampes. En 2017, alors que Romain Bardet levait les bras, Christopher Froome, en difficulté dans le dernier mur, avait cédé son maillot jaune pour quelques secondes. En 2012, sur un tracé très semblable à celui de 2017, Alejandro Valverde avait alors profité de l'ordre donné par la Sky à Christopher Froome d'attendre son leader, Bradley Wiggins.
Quels sont les horaires ?
13h00 : début de la retransmission sur France 2 et france.tv
13h15 : départ fictif
13h25 : départ réel
16h50 : arrivée prévue à Peyragudes
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