Tour de France 2022 : le risque de chutes craint par les coureurs
Samedi 9 juillet a été un jour de chutes à répétition, chutes collectives et individuelles sur le Tour de France. Thibaut Pinot en a été victime à trois reprises aujourd’hui. Alors comment protéger au mieux les coureurs ?
75 km/h, des coureurs à pleine vitesse et soudain : une chute spectaculaire, lors d’une course cycliste en 2020. Cette violence extrême est fréquente dans les courses cyclistes. Chaque année, des dizaines d’accidents se produisent, avec des corps meurtris et des polémiques. Des coureurs sont prêts à tout pour la victoire. Le Tour de France n’est pas épargné. Samedi 9 juillet, deux chutes ont eu lieu dans le peloton. Depuis le grand départ au Danemark, il y a eu cinq abandons et quelques blessés.
Des blessures à vie aussi
Les chutes sont parfois massives et cela entraîne des blessés, comme pour Laurent Jalabert en 1994 ou William Bonnet en 2015. À chaque fois, l’équipe médicale intervient au plus vite, pendant la course ou à l’arrivée. Mais parfois, les soins ne suffisent pas et des plaies restent à vie. En 2007, Sandy Casar est percuté par un chien sur une course. Pour tenter de limiter les chutes, l’organisation oblige les villes traversées à entreprendre les travaux nécessaires afin d’éviter de laisser des obstacles sur la route.
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