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Tour de France 2023 : comment la Grande Boucle réduit son empreinte carbone ?

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Tour de France 2023 : comment la Grande Boucle réduit son empreinte carbone ?
Article rédigé par France 3 - N. Naboulet, O. Gardette, M. Gualandi M. Lelièvre, S. Deleu, L. Feuillebois
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Si le Tour de France reste un grand émetteur de CO2, les organisateurs s'adaptent pour réduire leur empreinte carbone. Quelles mesures sont mises en place ?

Pédaler, c'est bon pour la planète. Mais, les 170 coureurs du peloton sont loin d'être seuls sur la route du Tour de France 2023. Derrière un cycliste, il y a en effet des organisateurs, des équipes, des sponsors et des médias. La Grande Boucle, ce sont 2 000 véhicules suiveurs : voitures, motos, bus, camions et hélicoptères. 216 000 tonnes de CO2 seront émises durant le mois de juillet et 18 millions d'objets publicitaires sont distribués.

Les transports restent les principaux pollueurs

Le Tour a lancé une course pour améliorer son bilan carbone, à commencer par celui de la caravane, avec des véhicules hybrides ou utilisant du biocarburant. En dix ans, le Tour a réduit son empreinte carbone de 37 %. Les transports restent, sans surprise, les plus polluants. Le Tour, ce sont aussi dix millions de spectateurs, dont la moitié vient en voiture, générant ainsi 94 % du bilan carbone global de l'épreuve. Pour améliorer les choses, les organisateurs ont lancé leur propre application de covoiturage et proposent des parkings à vélos gratuits au départ et à l'arrivée de chaque étape. En 2024, les véhicules thermiques des suiveurs ne seront plus acceptés sur la route du Tour. 

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