Tour de France : "Les contrôles anti-dopage sont menés avec sérieux", assure le président de l’Union cycliste internationale

Face aux performances sportives impressionnantes de Tadej Pogacar sur le Tour de France, sacré pour la troisième fois, certains se demandent si le coureur n'a pas recours au dopage.
Article rédigé par franceinfo
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David Lappartient, président du CNOSF et de l'UCI, sur franceinfo, le 22 juillet 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Rien n'a été détecté", assure lundi 22 juillet sur franceinfo David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), mais également de l’Union cycliste internationale (UCI), alors que Tadej Pogacar a survolé le Tour de France 2024 qui s'est terminé dimanche. Ses performances exceptionnelles loin des standards habituels interrogent et laissent planer, une nouvelle fois, le soupçon du dopage.

"C'est un athlète d'exception. Les contrôles sont menés avec sérieux. On dépense dix millions d'euros quand même aujourd'hui à l'Union cycliste internationale dans la lutte contre le dopage. On fait des contrôles mécaniques sur les vélos. On passe les vélos aux rayons X et rien n'a été détecté", a-t-il expliqué. "Tadej Pogacar a jusqu'à trois contrôles par jour", a-t-il souligné.

"Il a une jambe au-dessus des autres, c'est clair. Quand Eddy Merckx gagnait dans le Tour de France, on avait aussi des discussions de cette nature."

David Lappartient, président de l'UCI

à franceinfo

L'Union cycliste internationale souhaite par ailleurs mettre un terme à la disparité des budgets entre les équipes participant au Tour de France : "Quand vous regardez les salaires des huit coureurs de l'équipe UAE Emirates, l'équipe de Pogacar, c'est bien plus que l'ensemble des 150 salaires des autres équipes", a-t-il pointé.

Les meilleurs coureurs se retrouvent souvent dans les meilleures équipes. David Lappartient souhaite mettre un terme à cette concentration : "Ce qu'on souhaite, c'est plutôt de répartir les athlètes parce qu'on pense que le sport serait quand même plus intéressant. C'est le souhait de l'immense majorité des équipes", a assuré David Lappartient. Mais il va falloir attendre un peu. Il n'y aura pas de révolution avant le TDF 2025. "On ne sera pas prêts parce que techniquement, c'est compliqué. Juridiquement, c'est compliqué. On va commencer progressivement à le mettre en place à compter de 2026", a-t-il précisé.

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