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Vidéo "Pièces à conviction" : Quand l'État vend son patrimoine aux enchères

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VIDEO. Pièces à conviction : "Quand l'État vend son patrimoine aux enchères"
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

L'État, pour combler la dette, a trouvé dans la vente de ses biens un moyen de récolter quelques milliers d'euros. Certains bien se vendent via appel d'offres, d'autres grâce à des enchères publiques. Extrait.

L'État français possède, à travers le pays et le monde, un certain nombre de biens dont il se sépare pour combler la dette. Ces biens sont vendus de différentes façons, de gré à gré, au plus offrant, par appel d'offres ou aux enchères, l'administration choisissant la formule qui rapportera le plus.

D'un simple clic sur le site du ministère de l'Économie, on peut accéder à la liste des biens à vendre, ou en prévision de vente. Les petites annonces du ministère sont très variées et si quelques biens de prestige s'y glissent, d'autres sont plus communs. On y trouve des immeubles de bureaux à Paris, une caserne dans le Gers, une maison forestière, des appartements ou encore des parkings. Une partie des biens est vendue aux enchères, et celles-ci sont publiques.

La petite flamme des bonnes affaires

L'équipe de Pièces à conviction a assisté à une vente aux enchères de la chambre des notaires de Gironde. Le bien ? Un deux-pièces de 35 mètres carrés en centre-ville d'Arcachon, une station balnéaire très prisée. 

Jean-Pierre Marsant est présent ce jour-là et il a flairé la bonne affaire : l'enchère de l'appartement débute à 50 000 euros, trois fois moins que le prix du marché. L'entrepreneur connaît les tarifs du bâtiment, et s'est fixé un maximum à ne pas dépasser : "C'est un jeu, la vente aux enchères, et quelque part, on peut être pris par la passion, du fait de vouloir absolument posséder. Les gens s'enflamment et se disent 'bon Dieu, je le veux, je le veux'."

Pour cet appartement, les enchères grimpent très vite. Mais la durée de la vente est limitée : au début de l'enchère, on allume une bougie, et quand celle-ci s'éteindra, laissant monter une fumée, tout sera terminé. L'État empochera finalement 134 000 euros, "trop cher" pour Jean-Pierre Marsant, qui conclut : "En ajoutant les frais, il ne faut pas dépenser plus de 100 000."

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