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Denis Agret, de médecin urgentiste à figure de la contestation contre la politique sanitaire

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Ancien médecin urgentiste, Denis Agret a démissionné de ses fonctions en septembre 2021, en protestation contre la politique sanitaire menée par le gouvernement. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, il est très actif sur les réseaux sociaux.
Denis Agret, de médecin urgentiste à figure de la contestation contre la politique sanitaire Ancien médecin urgentiste, Denis Agret a démissionné de ses fonctions en septembre 2021, en protestation contre la politique sanitaire menée par le gouvernement. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, il est très actif sur les réseaux sociaux. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Dolle, L.Paichard
France Télévisions

Ancien médecin urgentiste, Denis Agret a démissionné de ses fonctions en septembre 2021, en protestation contre la politique sanitaire menée par le gouvernement. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, il est très actif sur les réseaux sociaux.  

Médecin urgentiste depuis plus de 15 ans, Denis Agret s'est lancé dans la yogathérapie en 2017, une pratique complémentaire à la médecine conventionnelle, selon lui. "Je pense qu'il faut absolument qu'il faut avoir un mental apaisé pour être bien dans la société, et aussi dans son corps", expliquait-il à ce sujet. En septembre 2021, Denis Agret a démissionné de toutes ses fonctions médicales, en raison "du contexte politique qui dirige l'action de la santé depuis plus de 18 mois" qui "empêche la liberté de prescrire des médecins".  

Risques de condamnations 

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, Denis Agret s'illustre dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux. Il critique les vaccins, ainsi que les mesures sanitaires. "Ils mentent sur les chiffres, ils mentent sur les chiffres de mortalité du Covid et ils cachent la dangerosité (…) du vaccin", a-t-il notamment déclaré. De fausses informations, selon les scientifiques. Denis Agret risque aujourd'hui d'être condamné pour avoir tenu des propos violents contre le directeur de l'Agence de santé régionale d'Occitanie, ou d'avoir diffusé sur les réseaux sociaux le nom d'une infirmière qui avait vacciné une jeune femme décédée après avoir reçu une injection, sans qu'aucun lien n'ait été établi. 

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