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Désintox. Non, il n'y a pas de « maison des chats » retrouvée par des archéologues à Pompéi

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Temps de lecture : 2min
Article rédigé par Désintox - Arte
France Télévisions
D’après une publication virale, des archéologues auraient découvert, sur le site de l’ancienne ville romaine ensevelie, la « villa dei gattini » : une demeure joliment décorée de mosaïques en l’honneur de nos amis félins

D’après une publication virale, des archéologues auraient découvert, sur le site de l’ancienne ville romaine ensevelie, la « villa dei gattini » : une demeure joliment décorée de mosaïques en l’honneur de nos amis félins. Les images, colorées, sont hautement instagrammables. Mais les futurs visiteurs de la cité antique risquent fort d’être déçus, car cette maison n’existe tout simplement pas.

Les mosaïques, initialement publiées sur Facebook le 4 novembre, engrangent rapidement des milliers de partages - plus de 20.000 à l’heure actuelle. Elles sont l’œuvre d’un certain Sebastiano Vianello, un Italien, passionné de chats… et d’intelligence artificielle.

Il avait d'abord mis son travail en ligne sans mentionner qu’il s’agissait d’une création, assurant : « Pompéi ne cesse jamais de nous étonner ! » Deux jours plus tard, il a expliqué que ces images avaient en fait vu le jour grâce à l’application d’IA « Midjournei » . Un outil qui permet d’inventer des images à partir de descriptions écrites.

Ces chats n’ont donc rien d’une antiquité, tout au plus relèvent-ils d’un divertissement destiné aux réseaux sociaux. Vianello ajoute, dépassé par le buzz : « J’ai eu l’idée de m’inspirer des mosaïques romaines et, pour leur donner un contexte, j’ai inventé l’histoire de la villa des chats. »

Son intention, dit-il, n’était pas de créer une fake news, ni même une blague. « Les images sont fausses et ça se voit mais il n’empêche que beaucoup prennent tout au premier degré ! » déplore-t-il, alors que les mosaïques continuent d’être partagées et perçues comme réelles par beaucoup. Un emballement pas complètement inutile : face au succès de ses images, l’internaute a décidé de les mettre en vente, au prix de 75 euros le tirage.

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