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Trente-huit militants antifascistes interpellés à Paris en marge d'une manifestation

Ils s'apprêtaient à se rendre dans un bar du 15e arrondissement parisien, fréquenté par des personnes proches du Printemps français.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des militants antifascistes manifestent, le 23 juin 2013, à Paris, en hommage au militant Clément Méric, tué le 5 juin 2013. (MAXPPP)

Trente-huit militants antifascistes ont été interpellés, jeudi 19 septembre, à Paris, alors qu'ils s'apprêtaient à se rendre dans un bar du 15e arrondissement, fréquenté par des personnes proches du Printemps français, mouvement constitué des éléments les plus radicaux opposés au mariage homosexuel. "Ils se rendaient dans cet établissement clairement pour en découdre, selon une source proche du dossier, citée par l'AFP. Mais il n'y a pas eu d'affrontement, ni de bagarre entre les deux camps."

Les manifestants d'extrême gauche ont été arrêtés, dans la soirée, en marge d'une manifestation organisée en hommage à un rappeur grec tué, mercredi, par un membre du parti néonazi grec Aube dorée. Le chanteur de hip-hop de 34 ans, Pavlos Fryssas, était militant antifasciste et sympathisant d'un petit mouvement d'extrême gauche. Il est mort des suites de ses blessures au couteau, après une rixe à la sortie d'une cafétéria à Athènes.

Déjà neuf interpellations samedi

A Paris, le climat est particulièrement tendu entre les groupes d'extrême droite et d'extrême gauche depuis la mort de Clément Méric, étudiant militant antifasciste tué, le 5 juin, lors d'une bagarre avec des skinheads dans le quartier de la gare Saint-Lazare. Le principal suspect, un skinhead de 20 ans, Esteban Morillo, a été mis en examen et écroué dans cette affaire.

Quatre manifestations qui devaient se tenir le 14 septembre à Paris, dont l'une en soutien à Estaban Morillo, avaient été interdites par la préfecture de police de Paris, en raison des risques d'affrontements. Neuf militants antifascistes ont été interpellés, samedi, à Paris, après une échauffourée survenue en marge d'une marche en hommage du militant d'extrême gauche.

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