Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Des "Molenbeek" en France ? Cambadélis critique vertement Kanner

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Des Molenbeek en France ? Cambadélis critique vertement Kanner
Des Molenbeek en France ? Cambadélis critique vertement Kanner Des Molenbeek en France ? Cambadélis critique vertement Kanner (FRANCE 5)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le premier secrétaire du PS était l'invité de France 5, dimanche.

Les propos de Patrick Kanner agitent la gauche. Alors que le ministre socialiste de la Ville a estimé, dimanche 27 mars, qu'"une centaine de quartiers en France" présentaient "des similitudes potentielles avec Molenbeek", commune bruxelloise à la réputation de fief jihadiste, plusieurs ténors du PS lui ont sèchement répondu.

A commencer par le patron du parti, Jean-Christophe Cambadélis, invité de l'émission "C politique" sur France 5, dimanche soir. "Moi, je ne suis pas pour ce discours", a taclé le premier secrétaire du PS, appelant à "ne pas dissoudre la concorde nationale". "On doit avoir une stratégie vis-à-vis du terrorisme, c'est de ne pas isoler les musulmans, mais d'isoler" les terroristes. Le député de Paris a poursuivi en évoquant "des poches", "des immeubles" et "des rues" pouvant présenter des "problèmes" similaires à Molenbeek, mais "pas de quartiers" entiers.

Julien Dray critique aussi Patrick Kanner

Au "Grand jury" RTL-LCI-Le Figaro, son camarade Julien Dray, conseiller régional PS d'Ile-de-France, a appelé à ne pas céder à des formules faciles qui "stigmatisent""Depuis vingt ans, a dit le cofondateur de SOS Racisme, il y a une ghettoïsation sociale qui donne lieu (...) à une montée de la délinquance et puis aussi à des noyaux islamistes qui essaient d'instrumentaliser des points sociaux".

"Ce sont des points communs" avec Molenbeek, a reconnu Julien Dray, mais "je n'aime pas qu'on stigmatise car la majorité de la population de ces quartiers en a assez d'être désignée à la vindicte populaire".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.